Nous sommes allés prendre des nouvelles de Théo qui est revenu à la compétition avec deux entrées en jeu face à Cholet et Annecy. Un renfort de poids pour la fin de saison de l’Étoile Rouge.
Comment t’es-tu senti pour ton retour à la compétition face à Cholet ?
Je me suis bien senti, j’ai fait une longue préparation juste avant de retrouver les terrains à Capbreton où j’ai fait un gros travail au niveau physique pour pouvoir avoir du rythme et retrouver des efforts de match. Et pour revenir à la question, je me suis bien senti, j’avais de bonnes sensations, pas d’appréhension et donc tout était nickel avec la victoire en plus.
Justement concernant ce séjour à Capbreton qu’est-ce qu’il t’a apporté ? Tu as pu rencontrer du monde, des médecins…Que peux-tu nous dire sur ce séjour ?
On va dire que c’était l’étape finale presque de ma blessure parce que c’était une date que j’avais déjà fixée juste après l’opération. C’est un stage qui m’a permis de retrouver une très très bonne condition physique, parce que même si j’avais fait un gros travail en club, ça a été des efforts très intenses pour retrouver des efforts de match. Et sur le plan humain, j’ai pu rencontrer d’autres sportifs blessés de différents sports. Ça m’a permis aussi de voir comment ça fonctionnait dans leurs sports, et comment eux abordaient leurs compétitions. La mentalité aussi est très différente de celle du football. Ce stage de 3 semaines a été une très grande expérience sur le plan sportif mais aussi sur le plan humain.
Est-ce que c’était ta première blessure longue durée ou tu en avais déjà connue d’autres ? Est-ce que cette blessure t’a permis de mieux te connaître, que ce soit par rapport à ton corps, ton mental ?
Oui oui effectivement c’était ma première longue blessure. Je pense que cette blessure a été un mal pour un bien, même si ça m’aura quand même coûté presque toute la deuxième partie de saison. J’ai pris sur le plan physique puisque j’ai eu un gros travail de musculation et mentalement ça m’a permis de relativiser sur ce qu’était le football. Parce que c’est notre métier mais là je me suis rendu compte que c’était avant tout un plaisir de jouer, parce que j’ai très très vite ressenti un manque. (Et ce n’est pas le même manque que lorsque l’on est en vacances ou quoi parce que lorsque l’on est en vacances et que l’on est apte on peut quand même s’entraîner, alors que là je ne pouvais rien faire.) J’ai eu des semaines où je ne pouvais même plus marcher, donc sur le plan mental ça a été compliqué mais ça m’a forgé.
Ce n’était pas trop difficile mentalement de voir tes coéquipiers sans que tu puisses les aider ?
Si bien sûr que c’est difficile, c’est même frustrant parce que nous on ne peut rien faire, on est là, on subit. On ne peut même pas être sur le terrain pour essayer de faire quelque chose, donc c’était compliqué et ce n’était pas facile. Surtout avec la dynamique que l’on avait eue en 1ère partie de saison, ça faisait mal de voir l’équipe comme ça.
As-tu été en relation avec ton club, celui auquel tu appartiens : le Nîmes Olympique pendant ta période de convalescence ?
Oui oui j’ai eu quelques contacts avec le Nîmes Olympique et notamment le staff médical.
Un retour de bon augure pour la fin de saison du Red Star et le sprint final !
Crédit photo : @jeremy.melloul