Article de presse du journal Paris Soir le jour de la finale.
Le Red Star s’est retrouvé en finale assez facilement en gagnant ses matchs sur des larges scores : 8-2 contre le Stade Français en demi-finale, 5-1 contre l’US St Servan en huitième de finale et sur le même score face au Stade Quimpérois en seizième de finale. L’Étoile Rouge a du s’employer en quart face à Amiens en éliminant la formation picarde au bout d’un match renversant (4-3).
Le CA Paris a aussi eu des bons et des mauvais moments. En remportant deux matchs 5-1 contre Audincourt en trente-deuxième de finale et contre Mulhouse en demi-finale. À cette époque, pas de prolongation. En cas d’égalité le match est rejoué. Par deux fois le CA Paris rejoue face à l’Olympique Lillois en quart, puis face au Havre en seizième.
L’effectif du Red Star Olympique 1927-1928.
La rencontre est jouée au Stade Yves-Du-Manoir qui a succédé au Stade Pershing depuis 1925 pour accueillir les finales. Les onze joueurs Audoniens sont : Espanet, Diaz, Domergue, Chantrel, Baron, Wartel, Lund, Brouzes, Nicolas, Martin et Lebreton, emmenés par Peter Farmer.
Anecdote surprenante du Sud-Americain Diaz avant la finale.
Le Red Star démarre timidement. Pourtant, les Capistes se font surprendre après moins de dix minutes par Wartel sur une erreur individuel du dénommé Fidon. Après ce but la superiorité du Red Star se fait sentir. Lund va accentuer l’avance du Red Star à la demi-heure de jeu. Juste avant la pause le CA Paris croit revenir dans le match en réduisant l’écart, mais l’Etoile Rouge va tuer le match à l’heure de jeu par Brouzes qui prend de vitesse l’arrière garde parisienne.
Action dangereuse du Red Star sur le but du CA Paris.
Le Red Star l’emporte 3-1 et soulève le trophée pour la 4ème fois de son histoire en succédant à l’Olympique de Marseille et reprend la tête au nombre de victoires (trois coupes pour l’OM en 1924, 1926, 1927).
Paul Baron et Paul Wartel (deux joueurs du Red Star en 1928) ont gagné cette même coupe comme entraîneur. Le premier avec le RC Paris en 1945, et le second avec Nancy une année avant.
crédit photos et archives : Gilles Saillant
Article préparé par Félix Roberts