J-C Bouet : « La Coupe reste à part »
Dur au mal et prêt à tous les sacrifices pour conserver ses cages inviolées, Jean-Christophe Bouet réalise un début de saison solide à l’image de sa défense. Après un match plutôt tranquille contre Cherbourg et à quelques jours de l’entrée du club en Coupe de France, il nous livre ses impressions. Entretien.
Depuis le revers du Poiré-sur-Vie, l’équipe semble avoir mûri, tu partages cette impression ?
C’est possible que paradoxalement cette rencontre nous ait servi de déclic. Ce jour-là, on avait pris une vraie claque. Encaisser quatre buts en supériorité numérique, je crois que ça ne m’était jamais arrivé dans ma carrière. Cette défaite a agi comme une prise de conscience. Depuis lors, on a resserré les lignes, on est peut-être plus solidaires, on commence aussi à prendre nos marques avec un groupe qui a pas mal changé à l’intersaison. On n’est pas trop mal au classement mais on ne peut pas s’enflammer car il y a autant de revers que de succès à notre bilan. Nous ne sommes pas à l’heure des calculs ni des projections, il faut d’abord se maintenir.
D’un point de vue personnel, tu as connu un début de saison difficile avec une blessure à la cheville. Après ta longue indisponibilité de l’an passé, comment as-tu vécu ce moment ?
C’est toujours pénible de manquer les premiers matches du championnat, surtout que ce petit bobo intervenait au terme d’une préparation extrêmement intense, surement la plus complète que j’ai connue dans ma carrière. Finalement, j’ai assez vite relativisé, ce n’avait rien à voir avec ce que j’avais pu connaître l’an dernier. Là j’ai pu serré les dents et rejoué assez rapidement.
Le club s’apprête à faire son entrée en coupe de France samedi à Poissy, comment abordes-tu ce rendez-vous ?
Avec l’envie d’aller le plus loin possible. C’est une compétition super intéressante, qui reste à part, qui peut nous offrir de belles confrontations contre des Ligue 1 ou des Ligue 2 et qui peut nous laisser de grands souvenirs. J’ignore encore si je jouerai samedi ou si ce sera Bobby (Allain), mais si le coach décide de lui donner sa chance, je serai le premier à l’encourager car c’est un gardien talentueux qui travaille d’arrache-pied tous les jours. Quoiqu’il en soit, nous irons à Poissy pour obtenir notre qualification !
Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Philippe Le Brech
