Bonjour Florian. Tu entres dans le club fermé des joueurs du Red Star ayant joué 100 matches !
C’est une immense fierté. Ca prouve mon attachement et ma fidélité au club. Je pense faire partie de la belle histoire du Red Star et être parmi les figures du retour du club dans le monde professionnel. J’espère en jouer beaucoup d’autres !
Tu joues ta quatrième saison au Red. Tu te rappelles du jour de ton arrivée ?
Je me suis tout de suite senti chez moi. Je suis arrivé en août 2013 (le 19, ndlr) en provenance de Sedan, en même temps que Gaëtan Laborde. À mon arrivée, je me souviens avoir ressenti un climat familial, un esprit d’équipe que je n’avais jamais vécu auparavant. À l’époque, le coach était Laurent Fournier, que je connaissais du temps de ma formation au PSG. J’avais même joué avec son fils. L'adaptation s’est faite très vite.
Te souviens-tu de ton premier match ?
Contre le Paris FC ! Je me souviens très bien. Laurent Fournier m’a tout de suite mis dans le bain. Je suis entré en cours de jeu et on avait fait match nul (0-0). Pour un jeune comme moi, ce n'était pas anecdotique de démarrer par un derby francilien. Je suis né en région parisienne et je suis formé au PSG. Être au Red Star représente beaucoup pour moi et malgré des offres étrangères à l’époque, j’ai privilégié le Red Star. Il y avait un projet fait pour moi.
C’est au cours de ton neuvième match que tu marques ton premier but, le 13 décembre 2013. Tu t’en rappelles ?
Très bien, c’était contre le Gazélec Ajaccio. Sébastien Robert avait pris les reines de l’équipe et il m’avait remis dans l’équipe en tant que titulaire alors que je revenais de blessure. C’était un match télévisé et Raymond Domenech m’avait élu homme du match, notamment grâce à mon but.
Sa célébration après son premier but inscrit au stade Bauer.
Quel est, pour toi, le plus beau but que tu aies marqué ?
À Istres, la saison du titre. Une frappe sèche en pleine lucarne. On avait gagné 5-0, c’était le dernier match de l’année, avant la trêve hivernale. Cette victoire nous avait permis de passer les fêtes au chaud, avant de d’enchaîner avec une deuxième partie de saison fabuleuse. Ce but avait d’ailleurs fini parmi les plus beaux buts inscrits de la saison en National.
Depuis ton arrivée, tu as fait résonner plus d’un vestiaire avec des cris de guerre plutôt originaux. Lequel mettrais-tu en Top 1 ?
À Épinal (victoire 2-4, le 7 avril 2015). On jouait deux matches en une semaine à Épinal puis à Strasbourg et le club avait décidé de partir avec tous les joueurs de l’effectif en mini stage. Après la première victoire à Épinal (2-4), c’était la première fois que je faisais un cri de guerre avec tout le groupe. Je m’étais un peu enflammé, je crois que vous ne l’aviez même pas mis sur le site !
(Pour la centième, redstar.fr ressort ce cri de guerre complétement dingue).
2015 : Le cri de guerre de Makhedjouf à Épinal par REDSTARFC
Quel est ton meilleur souvenir ?
Le match de la montée contre Istres (4-0) avec l’envahissement du terrain des supporters. J’avais fait un cri de guerre dans le rond central. C’est un souvenir qui restera gravé dans ma carrière. On avait travaillé toute la saison pour vivre ce moment.
Quel le match t’a le plus marqué ?
Le dernier match à Bauer où l’on a fêté la dernière de Samuel Allegro. On avait tous mis de la bombe sur les cheveux. À chaque but, on le mettait en valeur avec des célébrations originales. Je crois que c’est le joueur qui m’a le plus marqué dans ma carrière. Je n'avais jamais vu une personne aussi irréprochable, c’était plaisant de vivre à ses côtés.
Pour finir, un mot sur le présent et sur le match de Nîmes. Comment abordez-vous la rencontre ?
Au vu de notre situation au classement, il faut vite engranger des points, surtout à domicile. Nous devons aller chercher la victoire, c’est notre ambition principale. Nous avons déjà conne cette situation, en National ou en Ligue 2, je sais que nous allons rebondir, ce serait bien que ce soit contre Nîmes.
Entretien réalisé par Maxime Eyrignoux