Vos questions à…Alain Mboma (2ème partie)
Voici la seconde et dernière partie de Vos questions à Alain Mboma.
Une fois rétablis, quelle place comptez-vous donner à Amadou Diagouraga et à Yoann Delaneuville?
Amadou aura la place qui aurait du être la sienne depuis le début : un leader d’attaque et un leader dans le groupe. C’est aussi le cas de Yoann, qui doit être un leader à son poste, celui de milieu relayeur.
Quels joueurs de l’effectif pourraient potentiellement franchir un cap cette saison ? Et dans quels domaines ?
Tous ! Dans mon esprit, tous les joueurs ont le potentiel pour franchir un cap. Techniquement, tactiquement et physiquement. La liste serait trop longue. Mon objectif est de faire progresser tout le monde.
Vous avez de nombreux joueurs à l’essai. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Avec le Président, le club se donne les moyens de recruter. Nous ne voulons cependant pas nous précipiter. On ne veut pas recruter pour recruter, mais trouver des joueurs qui apporteront une vraie plus-value. Nous avons plusieurs pistes.
Pourquoi, en attendant d’éventuelles recrues, n’intégrez-vous pas des joueurs de l’équipe réserve ou les meilleurs éléments jeunes ?
Je travaille en direct avec David Giguet et Sébastien Robert. Je regarde leurs équipes. S’il y avait plus fort que les joueurs CFA actuels, je les prendrai. Ce n’est pas le cas. Je ne vais pas mettre les joueurs en difficulté, ne serait-ce que par rapport à l’appréhension du niveau supérieur.
Pourquoi ne pas avoir plus compté sur les joueurs présents l’an passé ?
L’année dernière, il y a eu des gros problèmes dans le vestiaire. Je ne voulais pas rencontrer ça de nouveau, sachant que cette saison est une étape de reconstruction. En plus, beaucoup de joueurs sont partis d’eux-mêmes en apprenant que le club descendait en CFA2.
Vous avez la réputation d’être un entraîneur plutôt défensif. Est-ce une réalité ?
Non. Il n’y a qu’à regarder les chiffres. Certes, j’ai souvent entraîné des équipes solides défensivement. Elles n’étaient pas pour autant les plus mauvaises attaques. Mon objectif est toujours le même : je recherche un équilibre.
Quelles sont vos solutions pour remédier à l‘inefficacité de votre équipe ?
Le travail, le travail et le travail.
Pensez vous que les joueurs ont la force du village ?!
La force du village, c’est un état d’esprit. Quoiqu’il arrive, rien ne peut t’ébranler. Et je compte bien l‘inculquer aux joueurs !
Vous êtes là pour longtemps ?
Quand le Président m’a appelé, c’était pour essayer d’effectuer un travail à l’image de ce que j’ai fait à Villemomble. Donc oui, cela implique une certaine durée.
Propos recueillis par Pauline Gamerre.
