L’entraîneur de Balma, Jean-Christophe Debu, revient sur les enjeux du match face au Red Star, samedi, et évoque un rendez-vous particulier à titre personnel…
Comment se présente ce déplacement à Saint-Ouen pour Balma ?
Nous avons réalisé deux beaux résultats juste après la trêve à Bordeaux (1-1), et à la maison contre Anglet (3-0). Nous avons subit un contrecoup contre Montluçon à domicile (1-2). Ce match nous a un peu perturbé. Il faudra aller chercher des points à l’extérieur pour équilibrer. La défaite qui a suivi face au Mans en déplacement (3-1) était un peu particulière, compte tenu de la qualité de l’adversaire, qui alignait des joueurs professionnels. L’état d’esprit du groupe est bon, malgré ces deux dernières rencontres qui, sans aller jusqu’à évoquer une perte de confiance, ont un peu coupé la dynamique très intéressante des deux premiers matches de l’année.
Quelles sont vos attentes concernant le jeu de votre équipe face au Red Star ?
Depuis le début de saison, nous avons mis en place un projet de jeu que nous essayons de conserver. Notre équipe est joueuse et je tiens à ce qu’ils gagnent les matches en jouant. On ne peut pas changer du jour au lendemain la philosophie de jeu des joueurs, mais ils savent très bien que les prochaines échéances seront importantes, à commencer par celle de samedi. Nous devons prendre beaucoup de points pour nous mettre en sécurité, et pouvoir travailler sereinement.
Quel oeil portez-vous sur votre adversaire de samedi ?
Des recrues sont arrivées depuis le match aller que nous avions remporté (1-0). Je pense que c’est une toute autre équipe que nous allons affronter. C’est une équipe de qualité, capable de bousculer pas mal d’équipes dans ce championnat assez homogène. Nous devrons donc être vigilants.
Un match au stade Bauer est un rendez-vous particulier personnellement ?
J’ai joué deux ou trois fois à Bauer quand je jouais au Racing. Je suis assez nostalgique, et le Red Star des années 70-80 était une référence en région parisienne. Le Stade Bauer est un stade mythique. C’est avec un grand plaisir que je vais y retourner. Je me souviens d’un match de coupe de France avec le Racing à l’époque d’Arthur Jorge. Il y avait Sylvain Kastendeuch, qui était prêté par Metz. Ce sont de bons souvenirs. De grands entraîneurs et de grands joueurs sont passés par le Red Star. C’est donc toujours un match particulier pour quelqu’un qui, comme moi, a vécu à Paris et connaît l’environnement du Red Star.
Propos recueillis par Michaël Grossman