Touché à la cheville contre Douai, Vincent Doukantie a repris l’entrainement collectif mardi dernier. L’occasion pour le vice-capitaine audonien de faire le point sur sa blessure et d’évoquer la période actuelle avec l’absence de match.
Vincent, tu n’as pas été épargné par les blessures lors ce cette première partie de saison, comment tu te sens aujourd’hui ?
J’ai froid (rires) ! Ce n’est pas la meilleure période pour moi donc je fais un gros effort pour maintenir le corps en état. J’ai pris un coup à Douai qui a débouché sur une entorse. L’entorse est partie mais le coup me fait encore mal. Avec les conditions météorologiques et les reports de match, cela me permet de récupérer plus tranquillement. Je reviens progressivement en forme !
De quelle manière vis-tu la période actuelle entre ton envie de retrouver le terrain et l’absence de match ?
Pour l’instant, il n’y a pas trop de terrain, nous essayons de travailler correctement avec nos moyens. Je le prends avec philosophie, je sais ce que c’est depuis quinze ans ! Il faut faire attention et pas trop tirer sur la machine, en tout cas pour moi ! Il faut laisser passer le mauvais temps et être là, à 100%, quand le terrain va le permettre.
Comment gère t’on cette période pour garder tout le monde concentré et focalisé sur l’objectif du club ?
J’essaye personnellement de parler avec les joueurs, notamment les plus jeunes, pour savoir où ils en sont. C’est difficile quand il n’y a pas de match de maintenir la pression. Mais le coach et Hugo font vraiment bien passer le message. Certes, il n’y a pas de match, mais il faut quand même travailler. Et c’est ce qu’on fait. Aujourd’hui, on était tous présent à l’entraînement et j’ai connu des situations différentes dans ma carrière : des joueurs qui sont aux soins, d’autres qui sont malades, d’autres encore qui n’ont pas pu venir… Non, ici, on était tous présents. Alors bien sûr, on fait de la musculation, du physique, et on préférerait s’entraîner sur le terrain. Mais on garde le sourire, car cette charge de travail fait aussi partie du métier. Personnellement, je pense que c’est bien que cela se fasse dans la détente. Il vaut mieux les laisser rigoler quand il n’y a pas de match… Mais attention, quand la compétition reprendra ses droits, je leur dirai que nous avons bien rigolé et que maintenant, on a un objectif à atteindre ! On sait ce qu’on avait à faire en 2010 : gagner contre Compiègne et Lille. Ce qui doit se faire en 2010, se fera en 2010. Ce qui doit se faire en 2011, se fera en 2011 !
Bruno Bézier
Credit Photo : Philippe Le Brech