Anatole Ngamukol signe à l’Étoile Rouge
Lors de ta formation, tu as évolué trois saisons au Red Star, en U13 et U14. Peux-tu nous rappeler ton parcours ?
J’ai commencé à jouer au foot à Aubervilliers à l’âge de 11 ans. Après deux saisons dans le club de ma ville, je suis parti au Red Star. Un dirigeant d’Aubervilliers m’avait dit d’aller au Red Star car je devais passer un palier. J’ai évolué à l’Étoile Rouge en U13 et en 14 fédéraux. Les deux dernières saisons au Red, j’évoluais aussi à Clairefontaine la semaine. Durant ma période à l’INF, j’ai côtoyé notamment Ricardo Faty, Habib Bellaid et Abou Diaby, qui est plus âgé que moi. Je l'ai suivi dans le parcours mais je n’ai pas joué avec lui au Red. Après Clairefontaine, je suis parti au stade de Reims pendant cinq ans. J’y ai même découvert la Ligue 2 en faisant deux matches.
Après un passage en Espagne et un retour en France, c’est finalement en Suisse que tu perces…
Après Reims, je suis parti en Espagne, à Saragosse et à Palencia, je suis revenu en France à Roye Noyon (CFA2) qui m’a permis de me relancer. À ce moment là, Will (D2 Suisse) me fait signer mon premier contrat pro. Après une bonne saison, tout s’enchaîne. Je signe trois ans au FC Thoune en 1ère division. Ma première partie de saison est pleine et au mercato d’hiver, je signe au Grasshopper Zurich début 2013 où je suis allé au bout de mon contrat.
Que t’a apporté ton expérience en Suisse ?
C’est le pays où j’ai signé mon premier contrat professionnel donc la Suisse aura toujours une place particulière dans ma carrière. À Thoune, j’ai réalisé six bons mois qui m’ont permis de signer au Grasshopper. Là bas, j’ai vécu une première saison inoubliable. Nous avons réussi à être vice champion et gagner la Coupe de Suisse. La saison suivante, j’ai acquis de l’expérience européenne en jouant les qualifications pour la Ligue des Champions et pour l’Europa League. Cela m’a fait grandir. Mon passage en Suisse est globalement positif.
Pourquoi revenir au Red Star cette saison ?
J’avais l’opportunité de partir à l’étranger, on m’offrait de beaux contrats mais j’ai privilégié le projet sportif. J’avais à cœur de revenir en France et quand le Red Star m’a contacté, cela m’a forcément fait quelque chose. Depuis mon départ du club en 2002, le Red Star s’est reconstruit et s’est stabilisé.
Quelles sont tes ambitions ?
Je n’ai pas vraiment goûter pleinement à la Ligue 2 lors de mon passage à Reims. Aujourd’hui, je suis de retour en France et je veux aider l’équipe au maximum. Avant de signer ici, j’avais vu la saison passée le match de Coupe de France contre Saint-Étienne et récemment j’ai vu le match nul à Lens. Il y a le potentiel pour faire une bonne saison, il faut juste trouver la dynamique. J'espère y contribuer rapidement.
Propos recueillis par Maxime Eyrignoux
