Interview d’Hamdi Razak

Interview d’Hamdi Razak | Red Star Football Club

Hamdi Razak : « On travaille, et ça va payer. »

Arrivé au Red Star cette année, en provenance d’Angleterre, Hamdi Razak se sent déjà comme chez lui à Saint-Ouen. Il ne lui reste plus qu’à trouver le chemin des filets pour pleinement lancer sa saison.

A 23 ans, tu as déjà pas mal voyagé. Peux-tu nous rappeler brièvement ton parcours ?
J’ai été formé à Chantilly, avec qui j’ai joué jusqu’en seniors, en CFA2. Je suis ensuite parti aux Lilas en CFA2, pendant un an et demi. Après deux courts passages à Levallois (CFA2) puis à Igny (DSR), j’ai été transféré l’an passé à Swindon, qui évolue en League One anglaise. Cet été, après être entré en contact avec Alain Mboma, je suis arrivé au Red Star.

Tu as donc découvert le foot anglais…
En effet ! En Angleterre, physiquement, c’est dur. C’est un football total, basé avant tout sur l’investissement physique. Il est très intensif, mais moins réfléchi. Le foot français est plus tactique, plus technique aussi. On travaille en profondeur la préparation des actions et la construction du jeu. Ce n’est pas le cas outre-Manche.

Comment se sont passées ton arrivée et ton intégration au Red Star ?
Je connaissais déjà Alain Mboma lors des ses années à Villemomble. J’ai été séduit par le projet de reconstruction du club qu’il m’a proposé. Et puis, le groupe m’a très bien accueilli. L’équipe est neuve, mais le coach a enrôlé de très bons gars, en plus d’être des bons joueurs. On a vraiment l’impression de jouer ensemble depuis deux ou trois ans.

Alain Mboma est un entraineur réputé exigeant…
Il sait ce qu’il attend de l’équipe et de chaque joueur pris individuellement. C’est le meilleur moyen de progresser pour un joueur. Il est exigeant, c’est vrai, mais ce qu’il nous demande est logique. C’est avant tout quelqu’un d’humain, qui insiste toujours sur certaines valeurs de vie en société.

L’attaque du Red Star est pour le moment muette. En tant qu’attaquant, comment vis-tu ça ?
Ce serait inquiétant si nous n’avions pas d’occasions. Ce n’est pas le cas. Il faut trouver ce brin de réussite qui manque à l’équipe, et à moi aussi. Les gardiens adverses ont également rendu de très bonnes copies. Mais je reste confiant : ça va rentrer, pour moi comme pour l’équipe.

Après trois matchs, le moral est donc là…
Oui, notre confiance n’est pas entamée, il n’y a pas d’inquiétude. Tous les attaquants sentent que l’équipe pousse derrière nous et nous soutient. Chacun a envie de se battre pour le partenaire. C’est important. On travaille, et ça va payer.

A quel type de match t’attends-tu samedi face à Toulouse Fontaines?
Cette équipe va venir au stade Bauer pour ne pas prendre de but, et marquer sur un fait de jeu. C’était déjà le cas contre Fontenay et Libourne. On a beaucoup travaillé collectivement sur l’animation offensive, mais on est mieux armés que lors des deux premières rencontres. Il y a davantage d’automatismes, et il y aura encore des occasions. On a une bonne carte à jouer dès samedi.

Propos recueillis par Etienne Martin.



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