Pour redstarfc93.fr, le défenseur de 22 ans Christophe Haguy revient sur sa position au sein de l’équipe DSR et sur son parcours au Red Star.
Tu es l’un des anciens de cette formation DSR. En ce sens, as-tu un rôle particulier dans l’équipe ?
Forcément, un peu. Avec Nabil, Harry et quelques autres, nous avons évolué en CFA et le regard que les jeunes nous portent n’est pas exactement le même. Cela nous donne aussi une certaine responsabilité. Personnellement, j’essaie surtout de les mettre à l’aise, de leur parler pour leur enlever la pression. Nous avons une petite expérience supplémentaire, ils le savent et acceptent volontiers nos conseils. Ce sont essentiellement des conseils de jeu, je parle donc beaucoup avec les latéraux.
Comment juges-tu les performances de l’équipe jusqu’à présent ?
Elles sont moyennes, dans le sens où nous peinons à trouver une régularité dans nos résultats. On gagne, puis on perd. J’ai la sensation que l’équipe est davantage modifiée que l’année dernière, et il y a plus de renforts de CFA chaque week-end. Forcément, les automatismes sont plus durs à trouver, et cela explique sans doute en partie le problème. Je pense que ces difficultés vont donc se résoudre avec le temps. Pour ma part, j’ai connu pas mal de petits pépins physiques depuis le début de la saison, et j’ai eu également du mal à tourner à plein régime. L’ambiance entre nous, en revanche, est exceptionnelle. Chaque entrainement est un vrai plaisir.
Quel regard portes-tu sur ton parcours au Red Star ?
Je suis arrivé au Red Star en 16 ans Nationaux, après avoir joué à Rosny-sous-Bois et au Perreux. J’ai évolué en 18 ans DH puis j’ai eu la chance de connaître le CFA. Aujourd’hui, le fait d’évoluer en équipe réserve me permet de concilier ma vie professionnelle avec ma vie de footballeur. Je suis fier de mon parcours, mais je n’ai que 22 ans, et je pense que je peux encore monter plus haut. C’est la raison pour laquelle je me tiens à la disposition du groupe CFA. Il sera toujours temps de tirer un bilan plus tard !
Propos recueillis par Etienne Martin