Interview croisée : Souvenirs de Pau Interview croisée : Souvenirs de Pau

Interview croisée : Souvenirs de Pau | Red Star Football Club

Delaneuville : "Pressé d'y être"

A quatre jours du déplacement du Red Star à Pau, Yoann Delaneuville, Farid Hazem et Vincent Fourneuf évoquent les souvenirs d’un club pour lequel ils ont joué.

Qu’évoque le FC Pau pour toi ?
Yoann Delaneuville (2004-08) : « C’est le premier club qui m’a fait évoluer en National. C’est donc un club auquel je tiens. On m’a fait confiance, et j’ai joué pas mal de matches là-bas. Quand le club est descendu en National, je suis revenu au Red Star, parce que c’est le club de mon coeur… même si les dirigeants de Pau souhaitaient me conserver ! ».

Farid Hazem (2008-09) : « Pour moi, ce ne sont que des bons souvenirs. Nous avons fait une très belle saison l’année dernière. Nous avons raté la montée à un petit point avec un effectif restreint. C’est une bonne ville, un bon club avec une super ambiance ».

Vincent Fourneuf (2007-08) : « C’est le club qui m’a permis de découvrir le niveau National. Donc quoi qu’il arrive, je lui serais toujours reconnaissant. Ca évoque de bons souvenirs de footballeurs, même si ç’a été une saison mitigée. Humainement également, j’y ai fait de belles rencontres. C’est un club particulier pour moi ».

Quel est le souvenir le plus marquant de ta période paloise ?
YD : « Ma première titularisation en National. Je ne pensais vraiment pas jouer, car ça faisait plusieurs matches que j’étais remplaçant. Un joueur s’est blessé, et j’ai pu jouer, à Paris en plus, contre le Racing. J’ai donc eu la chance de jouer devant plein de gens que je connaissais. C’était bien…même si nous avions perdu ».

FH : « Ca remonte à mon départ du club. Nous avons joué toute l’année avec un effectif de douze ou treize joueurs. En fin de saison, la montée nous échappe pour un petit point… ».

VF : « C’est le match contre Nîmes, lors de l’avant-dernière journée. Eux étaient troisièmes, il me semble. S’ils gagnaient ce match-là, ils montaient en Ligue 2. Et de notre côté, une victoire nous offrait de grandes chances de nous maintenir. C’était un match à quitte ou double, un match de fous. Il y avait quatre mille personnes dans le stade, une super ambiance. Ils mènent 1-0, nous égalisons juste avant la mi-temps, et menons 2-1 juste au retour des vestiaires. Ils reviennent 2-2, puis prennent l’avantage 3-2. Nous revenons à 3-3 à la 89e minute de jeu, et marquons le but du 4-3 à la 95e minute. C’était la folie dans le stade. Ce souvenir me restera toujours ».

Quelle image conserves-tu du stade du Hameau ?
YD : « C’est un bon stade. Les supporters m’ont pas mal critiqué lors de ma deuxième saison. J’ai eu du mal à l’accepter… Mais la troisième saison, quand je suis revenu, ça c’est super bien passé. J’ai compris les critiques qui avaient été émises, et au final, je suis parti en bons termes avec eux. C’est un beau stade, je suis pressé d’y être ! »

FH : « Un bon public, une bonne ambiance. J’ai toujours pris du plaisir à jouer au Hammeau. J’aimais bien les gens, j’aimais bien l’ambiance familiale qui régnait dans le club. Ils m’ont vraiment bien aidé quand je suis arrivé ! « .

VF : « C’est un beau stade, très grand. La pelouse est un peu dégradée par le rugby, mais c’est plaisant de jouer là-bas. J’ai toujours entretenu de bons rapports avec les supporters, dans un respect mutuel. C’est un rendez-vous que j’attendais depuis un moment ».

Propos recueillis par Michaël Grossman



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