Second de cuisine dans un grand restaurant de la région Parisienne, Angie Fouquoire évoque sa passion pour le Red.
As-tu déjà fait un cauchemar dans lequel tu es supporter d’un autre club que du Red Star ?
Non, jamais. Plutôt arrêter de dormir.
Quel joueur était en poster dans ta chambre ?
Steeve Marlet ! C’était mon joueur préféré. Il était attaquant, et je jouais au même poste que lui. Il avait de l’audace, du courage. C’est un joueur qui m’a franchement marqué.
A quel moment as-tu compris que ce serait le Red Star et pas un autre club ?
Depuis tout petit. J’habitais en Seine-Saint Denis. Mon père m’a inculqué la passion du Red. C’est comme une maladie congénitale.
Quel sacrifice es-tu prêt à consentir pour le soutenir ?
Beaucoup de choses. S’il fallait faire le tour du monde pour le Red Star, pas de problème : je prends ma femme et les enfants sous le bras, et en route !
Qu’est ce que le Red Star a et que nul autre n’aura jamais ?
C’est un club qui me ressemble, un club ouvrier. Ses valeurs sont sûres, il a un sacré palmarès, mais c’est avant tout un club populaire.
Quel est ton plus grand moment de solitude en tant que supporter du Red ?
2003. Le dépôt de bilan. J’ai ressenti une sensation de fin du monde, car j’ai bien cru que le club allait disparaître. Mais un grand club ne meurt jamais.
Quel est ton plus grand souvenir de supporter ?
Le Red Star – Gueugnon de 2000. L’épopée en Coupe de la ligue. Le club évoluait au Stade Marville à l’époque. Ca ne s’est pas joué à grand-chose pour rejoindre le PSG en finale. C’était une sacrée équipe…
Propos recueillis par Michaël Grossman