Le debrief du lundi
Alain Mboma revient sur le match nul de son équipe face à Montluçon (1-1) et exhorte ses joueurs à aller de l’avant dans le sprint final.
Quels éléments avais-tu mis en avant lors de la préparation de ce match ?
Compte tenu des rencontres qui étaient proposées ce week-end, nous avions l’occasion de quasiment assurer le maintien. Je pense qu’en terme de motivation, c’était un facteur important. Mais il ne fallait pas trop penser à l’enjeu. Je voulais que nous pensions davantage à ce que nous savons faire, et que nous étions parvenu à faire la semaine dernière aux Herbiers.
Le résultat n’a pas été à la hauteur de ces espérances ?
Dès l’entame de match, certains joueurs n’étaient pas dedans. C’est davantage dû à la crispation qu’à un manque d’envie. Mais collectivement, nous n’étions pas dans le match. Nous avons manqué de mobilité, nous n’avons pas proposé suffisamment de solutions aux partenaires. Nous avons fait de mauvais choix, en privilégiant les options individuelles plutôt que collectives, parce que nous manquions de mouvement. Comme souvent cette saison, il a fallu que nous nous retrouvions dos au mur pour réagir.
Malgré tout les joueurs sont allés arracher un nul dans les toutes dernières minutes, enchaînant ainsi un troisième match sans défaite….
La priorité aujourd’hui est comptable. Chaque point est important et les joueurs le savent. Ils ont montré des ressources importantes pour pouvoir sortir d’une mauvaise situation, pour revenir au score. Ils ont continué de pousser jusqu’à la fin pour obtenir les quatre points. Nous aurons besoin de ces vertus morales pour finir la saison. Maintenant il ne faut pas attendre d’être en situation défavorable pour se libérer. Il faut aller de l’avant.
Que t’inspire le déroulement de cette fin de saison ?
Il y a des confrontations directes entre équipes de bas de tableau. Nous avons toujours notre destin entre nos mains. C’est ce qui m’importe le plus, et c’est ce dont il faudra profiter pour pouvoir finir sereinement ce championnat.
Propos recueillis par Michaël Grossman
Photo : Philippe Le Brech
