Nouvelle recrue du Red Star, Farid Boutadjine livre ses premières impressions sur son arrivée dans le club audonien.
Après une saison à Bayonne, tu reviens en région parisienne. Qu’est ce qui a motivé ton arrivée au Red Star ?
Comme beaucoup de joueurs, je dirai deux choses : l’ambition et la pression. J’aime évoluer avec de la pression, avec le devoir d’atteindre des objectifs ambitieux. C’est cela qui te permet de progresser et d’avancer, de franchir un palier. Je connais certes moins le niveau CFA que le National mais je sais que c’est un championnat difficile avec pas mal de réserves pros et une seule place pour monter. Cela annonce une belle bataille, et ça, ça me plaît.
Tu as déjà joué au Stade Bauer ?
Non, pas encore. Je n’ai affronté le Red Star qu’en équipe de jeunes et je n’ai pas eu l’occasion de l’affronter avec l’équipe 1. Mais forcément quand on est de la région parisienne, on connait Bauer ! C’est un stade mythique. Quand j’étais jeune, mon père m’amenait voir les matches. C’était l’époque de Steve Marlet. J’étais alors à Argenteuil en équipe de jeunes, et on se retrouvait nombreux là-bas. Il y avait beaucoup de supporters, du bruit, ça bougeait. C’était vraiment un plaisir d’y aller. Je sais qu’il y a toujours du monde, et des affluences qu’on ne trouve même pas en National. J’ai hâte d’y être.
Quelles sont tes ambitions personnelles ?
L’aboutissement de chaque jour de football, c’est de tendre vers le professionnalisme. Pour cela, il te faut enchaîner les performances, les bonnes stats : marquer, faire marquer. Mais ce qui importe le plus, c’est la victoire. Gagner, gagner et encore gagner. Si le club réussit, ce seront tous les joueurs qui réussiront avec.