Eloigné des terrains depuis le 8 octobre dernier, Wellington Dantas soigne son genou en attendant de pouvoir refouler la pelouse. Après quatre mois sous les couleurs audoniennes, il revient sur son adaptation et sur les objectifs du club.
Wellington, tu es éloigné des terrains depuis le match contre Noisy. Que t’est-il arrivé ?
Après le match contre Noisy, nous voulions profiter d’un planning un peu moins chargé pour faire des soins à mon genou avant la période hivernale. J’ai eu une réaction qui m’a contraint à prendre plus de repos que prévu et à attendre que mon genou dégonfle. Je dois encore avoir des avis médicaux pour savoir quel est le meilleur tempo pour ma reprise, mais j’espère être de retour à la fin du mois de novembre. Je sais que le club compte sur moi, et je veux être sur le terrain.
Voilà bientôt quatre mois que tu es au club, comment te sens-tu au Red Star ?
J’ai l’impression que cela fait 4 ans ! C’est vrai, même si cela ne fait que quelques mois, je me sens déjà chez moi ici. Cela fait des années que je n’ai pas vu un groupe aussi solide, aussi solidaire, tourné vers un même objectif. On est concentré. On arrive à l’entraînement avec l’envie de bosser. C’est très dur de trouver ça. Le staff y est pour une bonne part, que ce soit le coach bien sûr, mais aussi l’adjoint, le préparateur physique, etc. Même aux Emirats, je n’ai pas connu un staff d’aussi grande qualité, à tous les niveaux. Cela a des répercussions sur tout le groupe.
A 28 ans, tu as connu déjà plusieurs expériences, en quoi le projet du Red Star te semble différent ?
Vous savez, tous les clubs diront qu’ils ont un projet mais rare sont ceux qui en ont vraiment. Le Président est présent. Il est engagé, toujours derrière nous. Dans le groupe, on sait que le projet existe ici. Il suffit de voir comment les joueurs réagissent après une défaite ou après une victoire. On discute beaucoup. On a conscience que le projet passe à 90% par le terrain, par notre capacité à gagner et à monter. On sait que si chacun s’engage vraiment, on pourra aller loin. Je crois en ce projet et je veux m’ y installer jusqu’à 36-37 ans !
Samedi, le Red affronte l’Entente, un club que tu connais bien…
Même aujourd’hui, c’est un club auquel je tiens toujours. C’est là-bas que j’ai commencé à parler français et à prendre le métro ! J’y ai fait mes premiers pas en France. C’est une équipe où j’ai encore des amis, des proches. Mais, même si je suis toujours attaché à ce club, mes couleurs maintenant sont Verte et Blanche ! Malheureusement, je ne jouerai pas, mais je serai au stade. On a besoin de gagner pour rester en haut et je sais que ça va être un match vraiment intéressant !
Crédit Photo : Philippe Le Brech