François Gil : « Travailler pour l’avenir »

François Gil : « Travailler pour l’avenir » | Red Star Football Club

Interview de François Gil

Jusqu’alors conseiller à la formation et à la pré-formation, François Gil a accepté de s’impliquer encore davantage sur les terrains. Celui qui fut successivement, entre 1984 et 1999, directeur sportif, responsable du centre de formation et des éducateurs, chargé des moins de dix-sept ans nationaux, évoque pour redstarfc93.fr ses nouvelles missions au sein du club. 

François, qu’est ce qui vous a poussé à vous investir encore davantage au Red Star ?
Disons que j’ai accepté ce défi pour deux raisons majeures : la première, c’est que j’ai envie de reprendre du plaisir sur le terrain avec les joueurs et les éducateurs. La seconde, c’est que je crois profondément au projet du Red Star dans sa globalité. Outre l’aspect sportif et technique, l’engagement social et citoyen et les valeurs du club me plaisent. Je m’y retrouve. Nous avons eu une réunion lundi avec tous les éducateurs et j’ai senti des gens concernés, investis, compétents, désireux de servir le Red Star et de le faire avancer. Il y a tous les ingrédients ici.

Vous venez pour aider et accompagner l’équipe technique, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le contenu de votre mission ?
Il s’agit de participer et d’apporter une réflexion globale sur le contenu de la formation ; de l’école de foot jusqu’aux U15. C’est un travail sur l’avenir et un travail en équipe pour amener, aux côtés de tout le staff, d’Alain Mboma, de Patrice Lecornu, des éducateurs, des dirigeants et des parents, des pistes d’amélioration dans la qualité de notre encadrement et de notre formation.

Le Red Star recompose donc sa doublette François Gil – Patrice Lecornu !
C’est une grande satisfaction de se retrouver au bord des terrains ensemble. C’est un ami de longue date, nous échangeons beaucoup, quasi quotidiennement, donc il ne s’agit pas exactement de retrouvailles. Mais c’est un plaisir de pouvoir retravailler avec lui en binôme sur la formation.

La détection de jeunes talents est aussi un rôle que vous affectionnez… Vous avez notamment découvert Mamadou Sakho alors qu’il n’avait que onze ans, comment repère-t-on un potentiel à cet âge-là ?
Coco Suaudeau avait l’habitude de dire : « le talent je ne sais pas ce que c’est, mais quand il n’y en a pas ça se voit ». Tout est résumé. Ce sont des jeunes gens différents, au-dessus du lot mais il est vrai qu’il y a peu de certitudes dans ce domaine. Néanmoins, ce que j’ai appris ici, et auquel je crois plus que tout, c’est l’accompagnement. Le terrain, la méthode sont importants bien sur, mais il ne faut pas négliger l’aspect humain. Agir dans son environnement, être proche des familles et des joueurs, il me semble que c’est la vocation du Red Star.

Si vous aviez un message à faire passer, quel serait-il ?
 J’aimerais insister sur le fait que chacun doit être conscient de la chance qu’il a d’être au Red Star. Un club très bien organisé et d’une grande richesse humaine. Les difficultés, si elles surviennent, nous les surmonterons ensemble dans un esprit de construction. Mon objectif c’est que chacun soit fier d’appartenir au club : que les parents soient fiers d’amener leurs enfants au Red Star, que les éducateurs et les joueurs soient heureux de servir et de défendre ces couleurs.

Propos recueillis par François-Xavier Valentin



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