Vincent Cé Ougna : « Une super aventure »
Après Clermont, Yzeure et Luzenac, Vincent Cé Ougna était ce vendredi au stade Bauer pour parapher son contrat au Red Star. Que ce soit au poste de milieu offensif droit, sur l’aile ou en attaque, il a disputé trente-deux matches de National cette saison. Une expérience utile pour aider les Vert et Blanc à franchir un nouvel échelon. Entretien.
Vincent, tu es l’une des premières recrues du Red Star cette saison, quelles sont les raisons qui t’ont poussé à signer ici ?
Elles sont nombreuses ! J’ai beaucoup parlé avec Athos Bandini et Patrice Haddad, leur vision du football m’a plu. Ce qu’ils souhaitent construire ici, à court et à moyen terme, est ambitieux. C’est une super aventure à laquelle j’avais envie de participer. Le club veut rejoindre le National le plus rapidement possible, c’est un niveau que je connais bien et ce serait évidemment fantastique de pouvoir y évoluer avec le Red Star.
Quel a été ton parcours avant de t’engager avec le Red Star ?
La saison dernière je jouais à Luzenac (Nat.), auparavant j’ai également évolué à Yzeure (CFA) et Clermont (L2). Ces expériences m’ont permis d’avoir un bon panorama de tous les niveaux auxquels le Red Star est appelé à jouer.
Ton ambition c’est donc la montée en National ?
Absolument ! Le club est en train de créer une équipe compétitive avec une ossature du groupe de l’année dernière – des joueurs importants qui vont nous transmettre l’identité du Red Star – et l’apport de joueurs de l’extérieur. Avec cette qualité-là et le jeu que veut mettre en place le coach, on doit avoir pour objectif de jouer le titre en CFA.
Sur le terrain, on dit de toi que tu es un joueur extrêmement véloce, la vitesse est ta principale qualité ?
Disons que je suis assez vif et que j’aime bien prendre la profondeur. Mais mon jeu ne repose pas uniquement là-dessus, j’essaye d’apporter de l’explosivité et j’apporte énormément d’importance au réalisme et au sens de la passe. Au poste auquel je joue, c’est important d’avoir une palette assez large pour surprendre l’adversaire.
Tu connais un peu l’Ile de France et le Stade Bauer ?
Oui, j’ai de la famille qui habite ici donc je ne serai pas dépaysé ! Avec Yzeure, j’ai joué à Bauer en 2009, à l’époque on avait perdu (3-1) mais j’avais vraiment apprécié de jouer dans ce stade, c’est une petite arène qui pousse à se surpasser ! Après, c’est à nous de tout donner sur le terrain et de réaliser des bonnes performances pour que les supporters nous adoptent.
Propos recueillis par Francois-Xavier Valentin
