Signature de Youcef Touati !
Ayant grandi à Saint-Ouen, le prometteur milieu offensif est de retour dans sa ville. A vingt-deux ans, celui qui était sous contrat professionnel à Dijon, est prêt à relever le défi que lui offre le Red Star. Ravi de retrouver son club de coeur en National, il nous livre ses premières impressions.
Qu'est-ce qui t'a motivé pour signer ici ?
Tout ! Le Red Star, c'est mon club. Depuis tout petit, je supporte cette équipe. J'ai fait mes premiers pas sur un terrain avec les couleurs Verte et Blanche sur les épaules. Entre dix et quatorze ans, j'étais ici. Même quand je suis parti, j'ai continué à suivre attentivement l'actualité du club. Donc ce retour, c'est vraiment un choix du coeur : mes parents habitent à quelques centaines de mètres de Bauer et j'ai grandi à la Cité des Boutes en train. Saint-Ouen, c'est ma maison !
Quel a été ton parcours avant d'arriver au Red Star?
Mon premier club c'était Amiens, où j'évoluais avec la réserve. A l'occasion d'un match amical, j'ai été repéré par Pacy-sur-Eure (National), où je suis resté six mois avant que Dijon me propose un contrat professionnel. A l'époque le club était en Ligue 2, j'étais très jeune et je voulais acquérir du temps de jeu, je suis donc parti en prêt à Cannes en National l'an dernier. C'est une division que j'apprécie et que je connais bien.
Tu connais déjà un peu l'effectif ?
Je connais bien Mickaël Cerielo qui jouait avec moi à Cannes, je connais aussi très bien Vincent Doukantie, il a grandi au même endroit que moi. Je l'estime et le considère beaucoup. C'est un peu un grand frère pour moi.
Et Athos Bandini, c'est un coach que tu connaissais ?
Oui car j'ai joué contre Fréjus-Saint Raphaël l'an dernier. J'aime la façon dont il fait jouer ses équipes. C'est fluide, c'est offensif, c'est agréable à regarder et efficace. Je pense que c'est un style de jeu qui me convient.
Où en tu dans ta préparation ?
Disons que je suis déjà bien en forme car je me suis entraîné tout l'été, mais je vais avoir besoin d'un peu de temps pour me préparer et pour retrouver le rythme. En tout cas j'ai hâte de commencer avec le groupe !
Hâte de jouer à Bauer aussi?
Complètement, je n'ai jamais eu la chance d'y jouer mais c'est quelque chose que j'attends avec impatience. Devant ma famille et mes proches, dans ma ville, avec mon club, cela risque d'être très fort.
Propos recueillis par François-Xavier Valentin
