Arrivé cet hiver au Red Star, Bira Dembélé a contribué à stabiliser l'arrière-garde audonienne. Serein dans les airs et solide dans les duels, le grand défenseur, prêté par Sedan, évoque l'actualité du club audonien. Entretien.
Tu es l'un des trois joueurs prêtés de l'effectif (avec Mathieu Gorgelin et Julien Berthomier), comment vis-tu cette situation ?
Très bien. J'ai déjà été prêté dans ma carrière (Ndlr : par Rennes à Boulogne-sur-Mer), j'ai appris à gérer cela. Evidemment je garde toujours un oeil sur les résultats de Sedan, j'essaye de suivre leurs matches et je suis en contact avec certains joueurs mais ça s'arrête là. Actuellement le Red Star est ma seule préoccupation. Je me donne à fond pour ce club et j'essaye d'être performant, c'est ce qui compte.
Cette saison, l'équipe a la réputation de relancer les équipes en mauvaise posture, Bayonne reste sur cinq matches sans victoire, comment ne pas retomber dans ces travers ?
Face à ces équipes en difficulté, il faut être fort, ne pas les laisser respirer. A Bayonne samedi, on a la possibilité, en cas de victoire, de mettre un écart important avec cet adversaire dans la course au maintien. Il ne faut surtout pas la laisser passer. Dans notre situation, on ne peut pas se permettre de laisser traîner des points en route. Le plus important d'ici la fin de saison ce sont les matches contre nos adversaires directs et ceux que nous disputerons à domicile. Si nous sortons vainqueurs de ces confrontations, nous aurons rempli notre objectif.
Bayonne est un rendez-vous important avant d'attaquer les 10 dernières rencontres de la saison. Le groupe est prêt au combat ?
Complètement. Le coach nous a recadré après le match de Niort. C'est son rôle de veiller à ce qu'il n'y ait aucun relâchement, aucun laisser-aller. Tactiquement, on a mis en place des principes sur lesquels on ne doit pas transiger si on veut continuer à progresser. Le championnat est très serré, certaines équipes ont des matches en retard, tout peut aller très vite. Il faut donc être extrêmement vigilant.
Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Philippe Le Brech