Blessé pendant de longues semaines suite à une grosse entorse de la cheville subie contre Cherbourg, Steve Marlet est de retour après deux mois d’absence. Buteur avec la réserve dimanche dernier, il pourrait vite réapparaître dans le groupe de l’équipe première et l’aider à assurer son maintien. Entretien.
Avant tout, où en es-tu dans ta phase de reprise ?
Je suis apte pour le service ! Ma blessure à la cheville n’est plus qu’un vilain souvenir. J’ai retrouvé le rythme de l’entraînement depuis quelque temps déjà et même la compétition avec l’équipe B dimanche (contre Aulnay), donc je suis prêt et disponible.
On t’a vu effectuer le déplacement à Quevilly avec l’équipe, comment as-tu trouvé tes coéquipiers ?
C’était important pour moi d’être là-bas pour montrer que tout le groupe est concerné mais aussi pour sentir le pouls de l’équipe et ce parfum d’avant-match qui me manquait terriblement. L’heure est à la mobilisation et le maintien sera l’affaire de tous. Au niveau du terrain, dans des conditions difficiles, les joueurs ont fait plus que se défendre. Avec un petit peu plus de réussite, on aurait même pu prétendre l’emporter. Mais au-delà du point du nul, le principal c’est d’avoir retrouvé des valeurs simples de concentration et de sérieux.
Dans ta carrière tu as eu plus l’habitude de jouer les premiers rôles que le maintien, ce sont des deux situations très différentes ?
J’ai quand même tremblé avec Auxerre (Ndlr : sauvé à la dernière journée en 1998-1999) ! La différence principale, c’est de sentir que tout est très fragile, de pouvoir tomber dans la zone rouge à tout moment et de devoir systématiquement surveiller les résultats des adversaires. Mais la tension et le degré d’émotion que cela procure si l’objectif est atteint est aussi très fort. Il faut donc être solide.
Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Icon Sport