Vendredi 6 décembre, une journée sans match, sans journée de championnat pour les Audoniens. Pourtant cette date était cochée depuis longtemps dans les esprits des passionnés du ballon rond. La raison : le tirage au sort de la Coupe du monde de la FIFA 2014. L’événement planétaire passionne et fascine chacun d’entre nous. A 187 jours de l’ouverture de la compétition (du 12 juin au 13 juillet), les joueurs Audoniens commentent le tirage au sort effectué à Costa do Sauipe et qui a vu l’équipe de France tombée dans le groupe E avec la Suisse, le Honduras et l’Équateur. L’attaquant Kévin Lefaix a les yeux qui scintillent au moment d’évoquer la plus grande compétition au monde. "La Coupe du monde au Brésil, c’est tout simplement magique. A vivre ça va être exceptionnel, poursuit l’attaquant audonien. Je vais surtout aller voir un match au Maracana. C’est un rêve. Quand on n’a pas l’opportunité d’y jouer, pouvoir assister à ces rencontres dans l’un des plus mythiques stade du monde, ça va être tout simplement énorme !" Le buteur de l’Etoile Rouge a d’ailleurs un avis partagé sur le tirage au sort des Bleus. "Je suis un peu partagé. Pour le spectacle voir des gros matches, c’est toujours mieux et peut-être qu’un groupe plus difficile nous aurait permis d’être tout de suite dans « le bain ». Mais au final, ça nous donne une grosse chance de passer, donc tant mieux."
A. Ricca : "La fête du foot"
L’attaquant sud-coréen, Yong-Jae Lee se réjouit de voir son équipe disputer un nouveau Mondial. "Ça va être un bon groupe avec l’Algérie, la Belgique et la Russie. Mais ça sera difficile. On a une bonne équipe avec notamment de très bons milieux offensifs et défensifs qui évoluent en Angleterre ou en Allemagne." Lui, son cœur balance entre la France et la Grèce. Anthony Ricca possède la double nationalité et a évolué pendant sept ans dans son pays d’origine. Le milieu audonien est donc un fin connaisseur du football hellène. "Depuis la victoire à l’Euro 2004, la Grèce s’est presque toujours qualifiée aux phases finales, sauf au Mondial 2006. C’est la deuxième participation consécutive à une Coupe du monde. La sélection grecque est plus respectée et elle a tout fait pour gagner ce respect." Dans un pays où le ballon rond est roi, les Grecs savent qu’ils auront tout un peuple derrière eux. "Il y a un véritable engouement en Grèce et la sélection a pris une place totalement différente depuis l’Euro. On a un très bon sélectionneur, le Portugais Santos qui a coaché en Grèce (AEK Athènes, Panathinaikos et PAOK Salonique) et le Benfica Lisbonne, souligne Anthony Ricca. C’est un entraîneur très reconnu." Et Anthony Ricca voit la sélection grecque jouer les troubles fêtes dans un groupe C composé du Japon, de la Côte d’Ivoire et de la Colombie. "Je trouve qu’il y a plus de talents offensifs avec toujours la même rigueur défensive. Il y a un attaquant de très haut niveau avec Kostantinos Mitroglou." A l’image de Kévin Lefaix, ses yeux s’illuminent à l’évocation de la Coupe du monde. "Les Coupes du monde ont bercé mon enfance. Je me souviens très bien du Brésil en 1994 et de la France en 1998 ! Même si nous sommes des joueurs de National, c’est quelque chose qui nous fait rêver. N’importe quel joueur a un jour rêvé de défendre les couleurs de son pays. C’est la fête du foot, et encore plus au Brésil. On le dit et le répète, mais c’est vrai, le monde entier n’attend que ça, on veut tous la voir !"
A voir ces sourires d’enfants sur le visage des joueurs, cela nous rappelle à quel point Jules Rimet était un visionnaire. Un amoureux qui avait eu cette idée d’universalité en créant la Coupe du monde. Aujourd’hui, les enfants que nous sommes tous, attendons avec impatience le 12 juin prochain. Et nous sommes tous reconnaissants de perpétuer cet héritage.
Loïc Revol
Crédit photo : Panoramic