Geoffrey, comment se passe ta saison ?
Je suis arrivé fin septembre à Istres, en prêt du Havre. Mais comme j’étais blessé, je n’ai pas pu débuter immédiatement. Depuis, j’ai joué tous les matches de championnat (six) et ça se passe pas trop mal au niveau des stats (NDRL : quatre buts inscrits). Malheureusement, les résultats de l’équipe ne suivent pas, mais rien n’est fini. Il nous reste encore six mois de compétition !
Le week-end dernier, vous vous êtes qualifiés pour les trente-deuxièmes de finale de Coupe de France en dominant Béziers (4-1), et tu as inscrit le dernier but. Une qualification qui fait du bien au moral ?
Oui évidemment ! D’un point de vue comptable cela ne changera rien pour nous, mais moralement, ça va faire beaucoup de bien. Au tour précédent, on s’était imposé en championnat après notre qualification. J’espère que cela va nous permettre de remonter.
Cela fait maintenant deux saisons que tu es parti du Red Star. Quels souvenirs gardes-tu de ton passage ?
Le Red Star, pour moi, ce ne sont que des très bons souvenirs, dans un club mythique. J’avais signé pour jouer en CFA, mais on a été repêché pour évoluer en National. Je réalise une bonne saison, j’avais inscrit dix-huit buts en championnat. Je me souviens qu’on avait mal débuté, mais on était resté très soudé. Et les supporters étaient toujours présents et derrière nous.
On parle souvent de cette ferveur autour du Red Star !
Les supporters sont géniaux. Ils nous ont toujours poussé du début à la fin, que ça soit à domicile et même parfois à l’extérieur ! Ça fait vraiment chaud au cœur et au final, on a gagné pas mal de matches dans les arrêts de jeu. Ils nous ont donné de la force pour nous battre jusqu’au bout.
Si tu devais garder quelque chose de précis de cette année audonienne…
J’ai beaucoup appris au Red Star. Comme je le disais, c’était dur mentalement lors de la première partie de championnat. Mais cette période m’a permis de m’endurcir encore plus. Chaque jour, on ne lâchait rien. C'est ce qui nous a permis de se maintenir ! Et je me souviens aussi de cette superbe ambiance entre nous, une force qui nous a permis de ne jamais douter !
Suis-tu toujours les résultats du club depuis ton départ ?
Bien évidemment, je les suivrai toujours ! Cette saison, je suis malheureux car je trouve que le club n’est pas à sa place. Il y a beaucoup de qualité dans le groupe. Je sais qu’ils vont rester très solidaires pour ne rien lâcher jusqu’au bout. Il ne manque pas grand chose au club pour franchir un pallier. Ce qui est important, c’est que tout le monde veut revoir le Red Star au niveau professionnel.
As-tu encore des contacts au club ?
Bien sûr. J’ai souvent Ludovic Fardin. Je connais très bien Geoffrey Tulasne, car on s’est connu en sélection jeune. J’envoie souvent des textos à Bobby Allain aussi ! Ils ne vont rien lâcher, je ne me fais aucun souci pour ça !
Propos recueillis par Loïc Revol