Ludovic, ton dernier match remonte au 22 août à Colomiers. Rappelle nous les causes de cette longue absence ?
C’est dû à un enchainement de blessures. À Colomiers, je me suis fait une déchirure de l’ischio. Ma convalescence a duré un mois et demi. À mon retour avec la réserve, j’ai ressenti une pointe au mollet, le staff médical m’a donc arrêté deux semaines. J’ai repris la compétition avec la réserve mais mon mollet a cette fois ci renoncé. C’est un muscle difficile à cicatriser.
Pour quand est prévu ton retour ?
J’ai repris l’entraînement collectif lundi avec le groupe. Je suis heureux, je me sens bien mais je fais attention à bien m’échauffer. Demain, je suis sensé jouer avec la réserve (à Versailles en Coupe de Paris) afin de reprendre la compétition. Physiquement je suis loin d’être encore prêt. Les efforts lors d’un entraînement ou d’un match ne sont pas les mêmes. Je dois d’abord retrouver du cardio et du rythme. Le ballon, je ne pense pas l’avoir perdu. Le temps de jeu fait souvent la différence. Donc je ne vais pas faire la même erreur et je vais prendre mon temps pour être prêt à 100% dès janvier !
Malgré cette absence, on te sent très concerné par les résultats de l’équipe. Tu étais notamment présent à Chambly vendredi dernier.
C’est normal, nous avons tous le même objectif. Le déplacement à Chambly était court donc j’ai pu me rendre au match. On gagne ensemble, on perd ensemble. C’est la philosophie qu’il faut avoir en tête.
Tu faisais parti de ceux ayant battu Forbach il y a trois saisons. Quel souvenir as-tu de cette confrontation ?
C’était l’année où nous avions ce fameux parcours en Coupe de France. Un match difficile avec un terrain et un temps compliqués. Nous avions gagné sur une tête de Tafa (Dieye) à la dernière minute. On s’était battu jusqu’à la fin. Tous les matches de coupe sont les mêmes. Cette saison, même contre les petites équipes, nous nous sommes jamais imposés facilement. Il faut s’attendre à un match similaire que Noeux-les-Mines ou Aulnay.
Après avoir battu Avranches, le Red Star a chuté à Chambly. Comment finir cette fin d’année ?
Les deux matches qu’il reste sont assez déterminants. Il ne faut pas se laisser distancer et donc gagner ces deux matches. Dans notre malheur, les équipes de tête ne gagnent pas. Les écarts vont intervenir dans les semaines à venir. Dans la deuxième partie de saison, certaines équipes vont se détacher, il faudra alors prendre le bon wagon.
Tu as connu toutes les saisons du Red Star en National. Est ce la première année où tu vois un championnat aussi serré ?
Chaque année, il y a toujours une équipe qui prend le large. On a pu le voir avec Metz, Créteil ou Orléans… Les places pour la montée étaient toujours assez limitées. Cette année nous avons la chance de pouvoir être encore en haut en ayant perdu cinq matches. Mais le plus souvent, nous terminons bien notre championnat. Il faut rééditer la performance de la fin de saison dernière et finir en trombe. Il faut travailler, travailler et encore travailler. En National, rien n’arrive par hasard.
Entretien réalisé par Maxime Eyrignoux
Crédit photo : Panoramic