Né à Istres puis deux saisons à Martigues avant d’entrer au centre de formation de Monaco… Tes racines footballistiques sont ancrées dans le sud !
Effectivement, j’ai grandi à Istres jusqu'à l’âge de 13 ans. Lors de mes deux dernières années, j’ai évolué à Martigues. J’en garde de très bons souvenirs et ma progression s’en est ressentie notamment au côté de mon coach de l’époque, Alain Lobreau. À 13 ans, j’ai donc intégré le centre de formation de l’AS Monaco. J’étais jeune et grâce à mes parents, j’ai pu faire mon propre choix et j’ai décidé de rester dans le sud près de ma famille. Avec l’ASM, chaque année, on finissait dans les trois premiers. À la fin de mon cursus, nous sommes devenus champion de CFA avec notamment Mollo, Bakar, Mongongou, Nkoulou, Sagbo…
Avant de passer pro, tu réussis tout de même à avoir un BEP comptabilité… Utile pour les comptes à la fin du championnat !
Les études sont importantes lorsqu’on est en centre de formation. De nos jours, l’école a un impact sur ta carrière. Nous étions cinq, six dans la classe et on s’entendait super bien. L’école n’était pas forcément notre priorité mais nous avons réussi à avoir ce diplôme.
Après ta première saison à Monaco en Ligue 1, ton prêt à Ajaccio t’a permis d’éclore ensuite à Metz. Comment s’est passé ton passage en Moselle ?
À Ajaccio, j’ai fait une saison pleine. J’ai découvert pleinement le haut niveau avec près de trente matches de Ligue 2. La saison suivante, je suis à nouveau prêté à Metz. Ce fut une étape de ma carrière. Au bout de 6 journées, je me fais les ligaments croisés et m’absente des terrains pour six mois. Ma rééducation à Saint-Raphaël me fait le plus grand bien et je reviens en pleine forme pour finir la saison. J’avais même marqué le but du maintien à mon retour. Dominique Bijota m’a fait confiance pour me reprendre en prêt la saison suivante où j’ai joué 26 matches.
C’est à ce moment là que tu redécouvres la Ligue 1…
Après Metz, je retourne à Monaco, l’année où le club change de propriétaire. Nous étions quinze joueurs à ne plus être désiré donc je suis parti à Nice. Je sortais d’une saison moyenne à Metz mais Nice m’a fait confiance. J’ai en plus signé en étant blessé et on a fini 4ème à la fin du championnat. Je n’ai pas énormément joué mais j’ai beaucoup appris. Quand je ne jouais pas en Ligue 1, je redescendais en CFA avec Manuel Pirès. Une bonne aventure tout de même avant de signer à Tours. Le coach, Olivier Pantaloni que j’avais eu à Ajaccio, m’a fait venir. Je suis arrivé sans préparation et je n’ai pas réussi à trouver un bon rythme. Je n’étais pas en confiance alors que je suis un joueur qui en a besoin. Je ne regrette pas et je ne suis pas du genre à rejeter la faute sur les autres.
Aujourd’hui, quelles sont tes ambitions au Red Star ?
Après deux saisons compliquées à Tours, je veux reprendre du plaisir. Dans le football, si tu veux être performant, tu dois prendre du plaisir sur le terrain. Nous avons à cœur, pour le retour du club en Ligue 2, de faire une bonne saison avec l’objectif de se maintenir.
Tes débuts ont plutôt bien commencé avec ton premier but contre Dunkerque en amical. Qu’est ce qui t’a motivé à rejoindre le Red ?
Avant de signer, j’ai fait plusieurs entraînements. Mais au bout du deuxième, je me suis blessé au genou et le staff m’a tout de même fait confiance. Ils ont été patients avec moi pour que je puisse montrer mes capacités. Puis l’état d’esprit est superbe. La direction m’a parlé du projet que j’ai trouvé très intéressant. Maintenant, c’est à nous de mettre celui ci en place.
Comment se passe ton intégration ?
J’ai la chance de connaître quelques joueurs dans le groupe. J’ai déjà joué avec Xavier Chavalerin, Lloyd Palun, Rémi Fournier et Manuel Pires m’a coaché. Ça aide toujours mais je suis quand même quelqu’un de sociable. C’est un bon groupe donc ça facilite les choses.
Comment avez-vous réagi après la défaite contre Créteil vendredi ?
On avait à cœur de bien commencer notre saison. Le match en lui même n’est pas mauvais, nous avons eu des occasions, créé du jeu… C’est frustrant mais c’est la Ligue 2. Il faut être efficace. Il faut savoir aussi avoir 2 ou 3 occasions et être tueur devant le but pour gagner les matches.
Propos recueillis par Maxime Eyrignoux
Crédit photo : Panoramic