Matthieu, peux-tu nous décrire ton parcours ?
Je suis originaire du Nord de la France et j’ai commencé le foot assez tôt. J’ai eu la chance d’intégrer rapidement le centre de préformation du Racing Club de Lens. J’y suis resté jusqu’à mes 20 ans. Puis je suis parti au Stade de Reims. J’y ai découvert le haut niveau grâce à Luis Fernandez qui m’a lancé dans le grand bain. J’ai d’ailleurs marqué lors de mon premier match au stade Delaune. À Reims, j’ai connu une descente puis une remontée. Je suis ensuite parti à une saison à Rouen, deux ans au Poiré sur Vie et deux également à Amiens.
Cette saison, tu vas retrouver le National, un championnat que tu connais très bien !
J’ai découvert ce championnat avec Reims et la dernière fois que j’y ai joué, c’était avec Amiens. Ces deux années là, j’ai eu la joie de connaître une montée. C’est un championnat vraiment particulier, difficile dans le jeu et dans l’impact mais aujourd’hui, on y trouve de bons joueurs qui sont amenés à faire de belles carrières professionnelles. Je vais essayer de transmettre tout ce que j’ai vécu, sur le terrain mais également dans le vestiaire.
Tu as déjà rencontré tes nouveaux coéquipiers. Comment s’est passé tes premiers moments avec l’équipe ?
J’ai très bien été accueilli. Les premiers entraînements sont assez durs comme au début de chaque saison. On prend nos marques sur le terrain tout en commençant à faire connaissance en dehors. C’est important que des liens se créent rapidement.
Quelles sont tes ambitions en arrivant au Red Star ?
Signer au Red me permet de retrouver un projet ambitieux, un peu à l’image de ce que j’ai connu à Reims où on avait réussi à remonter après une descente en National. C’est un club chargé d’histoire, je suis heureux d’en faire partie.
Tes aventures en National ces dernières années ont dû te conduire à Bauer ?
Oui, j’y ai déjà joué et j’ai souvent fait de bons résultats d’ailleurs (Rires). Ce que j’aimais quand je venais jouer à Bauer, c’était l’atmosphère, et ce public qui ne lâche jamais les joueurs. Je crois savoir que ça n’a pas trop changé. Ce sera forcément un atout.
Propos recueillis par Maxime Eyrignoux