Né le 8 septembre 1988 à Paris, Jimmy Roye fait ses gammes dans le quartier d’Orgemont, à Argenteuil. « Petit, j’allais au Stade Bauer avec mon frère et notre père. J’ai toujours trouvé ce stade et cette ambiance particuliers. » Remarqué par ses bonnes performances au Racing Club de France, le Parisien de naissance file dans le sud et intègre le centre de formation de l’OGC Nice. Chez les Aiglons, il découvre les joies de la Coupe Gambardella et ses premières sélections en Équipe de France U17 et U18.
Jimmy Roye portera le numéro 22 au Red Star.
Après un passage à Amiens et un retour en Île-de-France, celui qui joue alors avant-centre pose ses valises à Niort, pensionnaire de National pour la saison 2011-2012. « L’objectif était simple« , se souvient Roye. « Si on descendait, le club disparaissait. Si on montait, on se sauvait. » À l’issue de la saison, Niort finit à la deuxième place du classement, synonyme d’accession en Ligue 2. « Durant cet exercice, un souvenir restera à jamais gravé dans ma mémoire. Lors du dernier match, on joue le Gazélec et je marque sur pénalty le seul but de la rencontre, celui qui nous assure de monter en Ligue 2. Je signe également mon premier contrat professionnel à l’issue de cette saison. C’était une vraie fierté. » Roye découvre ainsi l’anti-chambre de la Ligue 1, un championnat auquel il s’est rapidement adapté en occupant progressivement le poste de milieu relayeur : »Pascal Gastien, le coach de l’époque, avait vu en moi des qualités de vision de jeu, c’est pour cela qu’il a souhaité me faire reculer. » À l’issue de la saison 2013-2014, où il joue notamment avec Emiliano Sala, il rate de peu la montée dans l’élite.
Après un court passage au Gazélec, le voici maintenant à l’Étoile Rouge, qui pourra compter sur un joueur à la régularité impressionnante pour quitter rapidement le National (avec en moyenne 35 matches joués en championnat par saison depuis ses débuts).