AVOGNAN YAPOBI SIGNE AVOGNAN YAPOBI SIGNE

AVOGNAN YAPOBI SIGNE | Red Star Football Club

UN NOUVEAU GARDIEN AU RED STAR


Le Red Star enregistre l'arrivée de William Avognan Yapobi, gardien issu de l'Académie de Football de Bobigny. Cliquez ici pour découvrir William Avognan Yapobi à Bauer dans Google Street View.

 

Né le 16 mai 1995, William Avognan Yapobi commence le football dès l’âge de cinq ans, dans sa ville d’origine, à La Ferté-sous-Jouarre dans le 77. À quinze ans, celui qui a d’abord occupé le poste d’attaquant rejoint le club d’Issy-les-Moulineaux, après un passage de deux ans au centre de formation du CFFP. Le jeune portier y reste six ans, et côtoie notamment Allan Saint-Maximin à l’Académie Bernard Diomède, au sein de laquelle il joue en plus de son activité à Issy-les-Moulineaux. Avec l’Académie, William gardera les buts de France 98 à deux reprises et y croisera lors d’un tournoi Faouzi Amzal, entraîneur des gardiens du Red Star.

William Avognon Yapobi portera le numéro 16 au Red Star.

En quête d’un nouveau challenge, le garçon d’1m95 décide de quitter Issy. Repéré par Bobigny, il s’engage à l’AFB, et devient rapidement titulaire en National 3. « Je jouais tous les matches. On finit champion à la fin de la saison, j’allais découvrir le National 2, un cran plus physique que le N3. L’exercice suivant est plus délicat. Il y a des adversaires difficiles comme les réserves de Lille, Reims et Lens. Heureusement, on se sauve en toute fin de saison sur une victoire contre le club alsacien de Haguenau. »

Le voici à l’Étoile Rouge, où il signe professionnel : « C’était mon rêve. J’ai travaillé dur pour en arriver là. Je suis content et extrêmement fier de rejoindre un club aussi important que le Red Star. »

Le parcours de William Avognan Yapobi n’a rien de celui d’un footballeur classique. Titulaire d’un BTS mécanique, le gardien a été embauché l’an dernier dans un garage où il avait fait ses stages. Le Fertois de naissance connaissait alors un rythme intense, expliqué par huit heures de travail hebdomadaire réalisées avant les entraînements le soir. « C’était épuisant« , se souvient-il. « Le matin, je mettais deux heures pour venir au garage. Je m’entraînais après le travail puis j’avais une heure de trajet pour rentrer chez moi. Il fallait redoubler d’effort pour rester concentré« .



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