« Deux mètres dix »

« Deux mètres dix » | Red Star Football Club

Jean Hatzfeld, lauréat du Prix Jules Rimet 2018


Jeudi dernier avait lieu la septième édition du Prix Jules Rimet, qui récompense le meilleur ouvrage mêlant sport et littérature. C'est Jean Hatzfeld, avec "Deux mètres dix", qui remporte le prestigieux concours.

Depuis 2012, le Prix Jules Rimet rend hommage à la personne du même nom, fondatrice du Red Star FC et de la Coupe du Monde de football. Pour cette édition 2018, cinq ouvrages étaient en compétition.

Présidé par Pierre Leroy, le jury était composé de plusieurs personnalités issues du monde du sport et de la littérature : Hafid Aggoune (écrivain), Nicolas Baverez (essayiste et avocat), Abdel Belmokadem (médiateur), Raymond Domenech, Laurence Fischer (championne du monde de karaté), Paul Fournel (écrivain), Denis Jeambar (journaliste et écrivain), Patrice Haddad, Julia Kerninon (écrivaine), François-Guillaume Lorrain (journaliste, écrivain et traducteur lauréat 2017), Eric Naulleau, Léonore Perrus, (championne du monde d’escrime), Yves Rimet, (petit-fils de Jules Rimet).

Artistes, écrivains, footballeurs et journalistes étaient également présents au café « Chez Walczak », l’endroit qui accueillait l’événement ainsi que Grégoire Potton, Directeur Général du Red Star et Christelle Quillévéré, Responsable du Red Star Lab, côté Red Star.

Voici les ouvrages qui concouraient :

Deux mètres dix

Jean Hatzfeld
Éditions Gallimard

Quand Dieu boxait en amateur
Guy Boley
Éditions Grasset

Kornelia
Vincent Duluc
Éditions Stock

Rouler plus vite que la mort
Philippe Brunel
Éditions Grasset

La perfection du revers
Manuel Soriano
Éditions Actes Sud

C’est donc Jean Hatzfeld qui remporte l’édition de cette année, avec son ouvrage Deux mètres dix, édité chez Gallimard. L’auteur exprimait son sentiment suite à ce prix remporté :

« Dans le brouhaha qui baignait cette sympathique soirée, entre les murs si chargés d’histoire sportive du magnifique café parisien « Chez Walczak » (oui, oui, Yanek Walczak qui envoya au tapis Ray Sugar Robinson, chez qui Georges Brassens allait boire son café), j’ai oublié l’essentiel. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire : merci, donc, pour cet accueil et ce moment. Le plus grand plaisir ne fut pas que mon roman fut primé, mais qu’il ait « voyagé » en si bonne compagnie jusque là. Plaisir double, parce que les quatre autres romans « sur la pelouse » sont de grands bouquins, et parce qu’ils confirment l’inéluctable fin d’une absurdité littéraire et typiquement française : le refus ou l’incapacité des gens des lettres, à quelques belles exceptions près, accablés par les auteurs du 19°, ou trop cartésiens, à oser pénétrer l’univers du sport. C’est pourtant un univers de mythes et mythologies, de langages, mafias, travail, risques, techniques et batailles d’Hernani… Un univers romanesque, souvent rude, parfois poétique. Sur ces belles paroles : bonnes lectures à toutes et à tous et vivement l’an prochain, puisque le jury coopte l’heureux élu du jour. »

Revivez en image la remise du Prix Jules Rimet 2018 :

 



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