"Quand le meilleur joueur de l’équipe adverse est le gardien, ça en dit long sur le match." En une phrase, Régis Brouard a résumé brièvement le scénario de la rencontre. Le gardien lavallois, Maxime Hautbois a effectivement écoeuré les Vert et Blanc tout au long de la rencontre.
Pas inspiré durant les vingt premières minutes, le Red Star a subi face à une équipe très solide dans tous les secteurs. Elle va d’ailleurs profiter d’une glissade de Matias Ferreira pour ouvrir le score sur une frappe croisée de Dominique Pandor (8’). Il faut attendre environ 25 minutes pour voir l’Étoile Rouge reprendre le match en main. Plus incisif dans les duels, plus juste techniquement, les coéquipiers de Formose Mendy vont mettre le feu devant le but lavallois. Une parade du gardien face à Keita puis sur Mhirsi, un poteau de Teuma puis une tête de Fontaine. Tout ça en cinq minutes (32’-36’). La forteresse orange et noire est difficile à déverrouiller. "Le Red Star aurait mériter d’égaliser avant la pause" glisse le coach audonien après le match.
En seconde période, les Vert et Blanc tentent de repartir sur les mêmes bases mais Laval résiste. Avant l’heure de jeu, Régis Brouard change de système avec la rentrée de Milos Zukanovic. Le Red Star passe à deux attaquants et c’est ce dernier qui provoque et obtient le pénalty. Sékou Keita se charge de le transformer pour le plus grand bonheur des 2524 spectateurs (1-1, 67’). Le Stade Bauer a d'ailleurs enregistré sa meilleure affluence de la saison. Après l'égalisation, on pense alors que les joueurs ont fait le plus dur. Les Vert et Blanc ne perdent pas de temps et poussent. Dans la foulée, Sané touche la barre sur corner (70'), puis Satli voit sa frappe repousser sur la ligne lavalloise (72'). Les visiteurs alertent le Red en contre. La frappe de Neyou est déviée par Sébastien Renot sur le poteau (79'). En fin de match, Idriss Mhirsi voit son boulet de canon passé juste à côté du poteau (88'). "On a mis les ingrédiants nécessaires pour gagner ce match, il nous a manqué l’essentiel, un but," résume Régis Brouard. Effectivement, le Red Star méritait sans doute mieux.
Maxime Eyrignoux
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