Quels ont été les effets de la victoire vendredi dernier contre Bourg-en-Bresse ?
La tête, c’est 90 % de la performance. Avec cette victoire, elle va mieux. J’ai senti beaucoup d'intensité à l’entraînement. L’état d’esprit est bon. On tient notre match référence. Sans être absolument parfaits, on a été très solides défensivement, et c’est la clé. On s’est battu les uns pour les autres, chacun a rattrapé les erreurs des copains. Il faut aimer faire ces efforts-là, il faudra les reproduire à Orléans. C’est ce qu’on répète avec les autres joueurs d’expérience du groupe.
Peut-on parler d’un déclic ?
J'ai effectivement senti un déclic, et il a même eu lieu la semaine précédente, à Troyes (2-3). Là-bas, contre une équipe en course pour la montée, qui l’emporte souvent avec de gros écarts à domicile, on s’est rendu compte qu’on était loin d’être mauvais. À dix, puis, neuf, menés 3-0, on est remonté, on a continué à les bousculer. On n’a jamais laissé tomber. On aurait pu revenir au score en fin de rencontre. Ça nous a vraiment fait du bien, après notre non-match contre le Gazélec (0-3).
Tu as vécu une situation comparable en Turquie, conclue par un maintien. Cette expérience te sert aujourd’hui ?
Avec Rizespor, en D1, on était en danger, on avait fini par gagner nos trois derniers matches. Cette expérience me sert. Je sais que dans ces situations, il faut absolument arrêter de tenter des choses compliquées, et au contraire revenir aux basiques : jouer simple, assurer les passes, bien se replacer, garder son sang-froid, bien défendre. De toutes façons, offensivement, nous avons réussi à être dangereux face à tous nos adversaires. Mais tout n’est pas comparable. La pression était différente en Turquie.
Nos supporters seront du déplacement à Orléans. Que penses-tu de leur soutien ?
Leur attitude est incroyable. On a un public en or. Ils nous encouragent du début à la fin, à domicile comme à l’extérieur. Quand on est sur la pelouse, on ressent leur présence. À Troyes, ils ont joué un rôle dans notre remontée. On n’entendait qu’eux ! Ils seront sans doute encore nombreux à Orléans, c’est un vrai plus. Pour eux, pour le club, se maintenir est un devoir.