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Lloyd, tu as fait ton retour ce mardi, dans le froid, à l’entraînement à Saint-Leu. Comment s’est passé ton séjour en sélection avec le Gabon ?
Comme d’habitude, c’est toujours un plaisir d’être appelé en sélection. Le peuple Gabonais est d’un grand soutien à chaque regroupement. Ils attendent du beau jeu, ils sont parfois exigeants mais le football au Gabon tourne autour de la sélection. La ferveur est impressionnante. Durant cette trêve, nous avons disputé deux matches amicaux contre la Tunisie (3-3) à Tunis et contre la RD Congo (défaite 2-1) à Mons en Belgique. Ces deux matches amicaux avaient pour but de préparer la CAN organisée au Gabon en 2017.
Tu as joué quarante-cinq minutes lors du dernier match contre la RDC. Cela était prévu ?
Oui, j’ai joué tout le match contre la Tunisie. Pour le second match, Steve Marlet et Daniel Cousin (ndlr : manager général de la sélection) se sont appelés et les deux coaches Jorge Costa et Rui Almeida, qui se connaissent déjà, se sont mis d’accord pour que je joue seulement 45 minutes. Malgré la défaite, je pense avoir fait une bonne prestation. J’avais au marquage Yannick Bolasie, le meilleur élément de la RDC. C’était un bon client à tenir !
Tu es un joueur cadre du Gabon avec 32 sélections. Quelles sont les prochaines échéances pour toi avec les Panthères ?
En Novembre, il y a un match pour se qualifier pour les phases éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. En Afrique, il y a tellement d’équipes qu’il faut passer par là. Et le mois prochain, nous affrontons le Mozambique, aller et retour. C’est un match à notre portée. Cependant, les rencontres en Afrique paraissent faciles sur le papier mais c’est à chaque fois disputés. Souvent, l’équipe qui reçoit a déjà un avantage.
On peut apercevoir plusieurs tatouages sur tes bras… Ont-ils une signification avec ta nationalité ?
Pas du tout (Rires). Le bras gauche est consacré à ma famille avec les prénoms et dates de naissance de mes proches. De l’autre côté, sur le bras droit, je n’ai que des tatouages mettant en avant la culture égyptienne. Va savoir pourquoi. J’adore l’Egypte mais je ne sais pas d’où vient cette attirance… Peut-être que dans une ancienne vie, j’étais égyptien (Rires).
Tu étais suspendu lors du dernier match à Nîmes. Seras-tu opérationnel pour la rencontre de vendredi ?
Je suis apte et à la disposition du coach. Je récupère un maximum après ces deux matches internationaux pour apporter à l’équipe vendredi. C’était assez intense mais je n’ai joué qu’une mi-temps contre la RDC.
Après une première victoire à domicile contre Brest, la réception de Nancy est-elle un moyen de confirmer à Brisson ?
Tous les matches sont des moyens de confirmer. On est sur une bonne lancée. Le but c’est de ne pas en prendre (Rires). Si la défense suit et que nous sommes efficaces devant, nous pouvons sortir de beaux matches. Il y aura une belle adversité vendredi !
Contre Nancy, tu retrouveras Maurice Junior Dalé, l’attaquant nancéen avec qui tu as grandi…
On est du même quartier, celui de Canto Perdrix à Martigues. Nous avons grandi ensemble. J’étais le petit qui restait avec les grands et Junior était tout le temps avec mon grand frère. On jouait dans le même club à Martigues ; quand j’étais avec les 18 Nationaux, il évoluait avec les séniors en National. J’espère qu’il sera titulaire vendredi ! C’est la première fois que je vais l’affronter. Ça me fait très plaisir. J’espère en revanche que la victoire sera dans notre camp !
On a demandé à quelques joueurs de l'effectif de nous définir Lloyd en un mot… Retrouvez la vidéo ci-dessous !
Maxime Eyrignoux