Arnaud, peux tu nous décrire ton parcours ?
Je fais le centre de formation de Lille de 11 à 17 ans. Ce fut une expérience incroyable où j’ai connu une finale de Gambardella, perdu contre Auxerre. Je suis parti ensuite à Reims où j’ai fait une année en jeune avant d’intégrer le groupe pro. Lors de mon passage à Reims, j’ai eu la chance de connaître deux montées en Ligue 2 et une descente. Ce n’est pas facile de jouer quand on est jeune et moi, à 22ans, j’avais déjà connu deux montées en tant que titulaire. Lorsque Thierry Froget est arrivé, j’ai perdu ma place. Il voulait un gardien avec une plus grande expérience. Après six belles années, je suis donc parti à Laval en National malgré des propositions à l’étranger. On a mis deux saisons pour valider le projet de remonter en Ligue 2. Ce fut également de belles années dans un club sain et familial. Je suis même rentré dans les cinq joueurs qui ont joué le plus de temps au club. Ensuite, à Istres, nous avons connu la descente. Le club avait des problèmes internes qui ont provoqué, entre autres, la relégation. Enfin, la saison dernière, j’ai fait une saison à Orléans avant de venir ici.
Pourquoi le Red Star ?
Quand on évoque le Red Star, ça parle tout de suite. C’est un club historique qui a un vécu. Une petite étincelle et on sent que ca peut revenir. J’étais à la recherche d’un projet, c’est donc le club idéal. De plus, je connais bien Vincent Doukantie avec qui j’ai joué à Reims et Laval. J’ai failli venir il y a deux ans, cela ne s’était pas fait mais j’ai gardé de bons contacts avec les dirigeants.
Comment se passe tes premiers jours avec ta nouvelle formation ?
Je m’intègre tout doucement. Je viens d’arriver, je n’ai pas encore eu le loisir de parler à tout le monde mais aux premiers abords, tout se passe très bien. Je connaissais Yann Boe-Kane et un peu Vincent Planté. On va apprendre à tous se connaître rapidement.
Ton rôle a t-il été défini ?
Oui, gardien de but (Rire). Plus sérieusement, je viens avec le rôle de doublure de Vincent Planté. J’aimerais apporter ma valeur technique et mon expérience pour permettre au club de faire une bonne saison.
Il paraît que tu as un surnom…
Depuis que j’ai commencé le foot à Reims, tout le monde m’appelle Baba ! C’est venu d’un de mes anciens coéquipiers. Et au fil des années, tous les clubs où je suis passé, chaque joueur m’appelait comme ça. On verra si mes nouveaux partenaires continueront à faire vivre ce surnom.
Propos recueillis par Maxime Eyrignoux