Rémy Amieux au Red Star
Rémy, pour ceux qui ne te connaissent pas, peux-tu décrire ton parcours ?
J’ai fait mes premières classes à partir de cinq ans dans le club de ma ville, Beaurepaire dans la région Rhône-Alpes. J’y suis resté jusqu’à 13 ans avant de rejoindre Bourgoin pour une saison. À 14 ans, j’ai intégré le centre de formation de Racing Club de Lens. Au moment de passer pro, ce fut compliqué pour moi car Lens jouait les premiers rôles en Ligue 1. J’étais notamment barré par Benoît Assou-Ekotto… Je suis ensuite parti à Grenoble, puis la saison suivante à Bayonne en National où je me suis épanoui. Après cette expérience, j’ai voulu tenter ma chance aux Pays-Bas. Le FC Eindoven, en seconde division, m’a permis de me faire connaître pour ensuite signer trois ans au NEC Nimègue où j’ai joué une cinquantaine de matches. En 2013, je rejoins RKC Waalwijk où je fais une saison pleine. Un an plus tard, je signe au NAC Breda pour une saison. Au final, j’effectue plus de 120 matches en Eredivisie, la première division néerlandaise. Enfin, aujourd’hui me voilà de retour en France au Red Star !
Tu vas redécouvrir le championnat français après plusieurs années au Pays-Bas. Quel est ton sentiment ?
J’ai toujours voulu percer en France mais ma carrière a pris un virage différent. Je n’ai peut-être pas été assez mature à l’époque pour m’imposer. Cependant, l’expérience à l’étranger m’a fait grandir et m’a permis de progresser à tous les niveaux. Je retrouve maintenant la France à 28 ans. C’est un beau challenge pour moi de revenir dans mon pays et surtout au Red Star.
Qu’est ce qui t’a amené au Red Star ?
À la fin de saison dernière, j’avais évoqué avec mes agents le fait de revenir en France. Le Red Star a été le premier club à se positionner. J’ai rencontré les dirigeants du club, le contact a été bon. Le Red Star est sur une dynamique positive, il a de l’ambition… Et quand je jouais en jeune à Lens, il nous arrivait de jouer contre le Red Star et j’ai toujours gardé une bonne image du club.
Quel est ton profil et que comptes-tu apporter au groupe ?
Je suis un latéral gauche à vocation offensive. J’ai toujours été un joueur vif et dynamique avec la volonté d’aller toujours vers l’avant pour apporter offensivement. Aux Pays-Bas, je tirais aussi des coups francs, j’en ai marqué deux il y a deux saisons. Je suis venu pour accompagner l’équipe pour son retour en Ligue 2.
Que représente l’Étoile Rouge pour toi ?
Le Red Star a une histoire et j’espère y contribuer. C’est un club familial un peu comme j’ai connu à Lens. Je connais de nom certains joueurs comme Kévin Lefaix, Vincent Planté ou David Bellion. De plus, j’ai déjà joué contre Romuald Marie à l’époque où il jouait à Cannes en National. Je suis motivé et pressé de reprendre l’entraînement avec le groupe lundi prochain !
Propos recueillis par Maxime Eyrignoux
