Du Red Star au Brésil
Le Brésil : terre sainte du football où la samba se danse même sur le carré vert. Depuis jeudi dernier, le pays Auriverde est l’objet de tous les regards. Un bonheur pour tous les supporters du Red Star dans cette trêve estivale. Car chez certaines équipes, ils peuvent entrevoir du sang Vert et Blanc.
La France, l’Algérie, le Cameroun et la Bosnie
A commencer par la Bosnie. A la tête de la selection nationale depuis 2011, Safet Susic a su enmener les siens au Brésil. Il a laissé sa trace du côté de la rue du docteur Bauer. Le virtuose a en effet fini sa carrière de footballeur au Red Star après avoir fait trembler les filets sur tous les terrains de France. Le voilà maintenant, vingt-deux ans après sur le banc d’une sélection pleine d’avenir.
La période de Safet en Vert et Blanc coïncide aussi à l’époque où Charles Itandje a grandi en Seine-Saint-Denis. L’ancien portier de Lens, de Liverpool et du Red Star est titulaire avec la Cameroun. À trente-trois ans, et après avoir parcouru l’Europe, Charles relève son dernier grand défi avec les lions indomptables. Dans cette équipe africaine, Alexander Song est également un produit de la formation audonienne. Le Barcelonais perpétue la relation entre le Cameroun et le Red Star.
Mais l’Algérie n’est pas en reste. Car, ils sont également deux anciens audoniens à figurer dans la liste de Vahid Halilhodzic. Tout d’abord, Sofiane Feghouli. Le jeune technicien est devenu une pièce maîtresse de Valence et de la sélection algérienne. Avec dix-neuf sélections, Sofiane a prouvé tous les espoirs entrevus lors de ces années audoniennes (de 1998 à 2003). Vif, créateur et buteur, il sera poussé par tout un peuple pour leur premier match contre nos voisins belges ce mardi. Ensuite, Raïs Mbohli. Le gardien algérien peut se targuer d’avoir un palmarès avec l’Étoile Rouge. Il remporta la coupe de Paris avec les U15 avant de beaucoup bourlinguer. Après le Red Star et Marseille, il a connu l’Écosse, la Grèce, le Japon, la Bulgarie et la Russie. Aujourd’hui au CSKA Sofia, il découvre le Brésil pour prouver une nouvelle fois son indéniable talent.
Quant à Moussa Sissoko, entré en jeu à la 57e minute, il a participé à la première victoire des bleus contre le Honduras hier soir (3-0). Depuis Abou Diaby, plus aucun ex-audonien avait revêtu le maillot tricolore. Un bonheur immense donc de le voir sur la pelouse hier soir…
Nous suivrons donc de près tous ses anciens joueurs au mondial qui porteront à jamais l’Étoile Rouge sur le cœur !
Maxime Eyrignoux
Crédit photo: Panoramic
