Ces derniers matches, vous êtes plus dans la réaction finalement, à l’image du match de vendredi dernier face à Carquefou (1-1)…
On ne prend pas les matches par le bon bout. Nos réactions sont bonnes, c’est vrai. Mais je préfère mener au score et ouvrir la marque ! À Boulogne, on a fait un match plein du début à la fin. Finalement, ça arrive peu. On a cette chance de revenir au score en toute fin de match face à Carquefou. Mais on travaille dur pour remédier à cela et que ça change.
Cet état d’esprit, cet orgueil, c’est un atout ?
C’est sûr, c’est une force cet orgueil. On ne lâche rien et on donne tout jusqu’au bout. Mais cela ne peut pas arriver à chaque match. On se l’était dit aussi contre Amiens… C’est tous ensemble que l’on doit exercer ce pressing afin de ne pas laisser d’espaces à nos adversaires. À l’image de ce que Carquefou a réalisé face à nous sur la première période vendredi.
Une fois encore vendredi face à Colmar, vous affrontez une formation qui vous devance au classement. C’est un championnat où on a la sensation que chaque semaine les cartes sont redistribuées…
Il faut bonifier ce point. Mais, on joue des gros morceaux ce mois-ci. Après Carquefou, on se rend à Colmar qui est une très bonne formation (Colmar est sixième avec trente-cinq points, soit deux unités de plus que le Red Star, NDLR). Ensuite il y aura la venue du co-leader, Orléans. Je trouve qu’il y a un nombre d’équipes qui se tiennent, c’est impressionnant ! On va tout faire pour se mettre à l’abri rapidement. Et cela prouve que le championnat sera disputé jusqu’au bout. Les premiers sont parfois accrochés, malgré leur très bon parcours. Derrière, on le voit aussi, les clubs ne lâchent rien, plusieurs équipes sont revenues dans la course au maintien. Il faudra donc être concentrés jusqu’au bout !
Propos recueillis par Loïc Revol
Crédit photo : Panoramic