Samuel, la période des fêtes est toujours un moment particulier, comment toi en tant que sportif, gères-tu ce moment-là ?
J’essaie surtout de récupérer, même si c’est toujours assez court. Je me donne trois, quatre jours pour couper. On a eu un programme à suivre de Randy (Fondelot, préparateur physique). Mais depuis le début de ma carrière, je l’ai toujours fait, c’est une habitude. Car j’essaie d’arriver à la reprise le plus affûté possible. C’est bête de tout perdre, puisque les matches arrivent très vite après la reprise.
Comme tu disais, c’est une période courte, mais arrives-tu à profiter des fêtes de fin d’année ?
Oui bien sûr. On arrive à voir notre famille, car quand on vient de loin, c’est une bouffée d’oxygène. Tout le monde a pu voir ses proches. C’est une belle coupure surtout que l’on terminé l’année par une bonne victoire !
Depuis lundi, sur quoi a été axée la préparation ?
La préparation a été axée tout d’abord sur le physique. Mais on a fait pas mal de ballon. On a travaillé les enchaînements offensifs, beaucoup de jeu. C’est une préparation différente de celle que l’on peut effectuer fin juin, début juillet qui essentiellement basée sur le foncier. Physiquement, tout le monde était affûté. On a été pesé avant les vacances puis lundi au moment du retour. Et personne n’a fait d’excès !
Il est de coutume de dire que janvier-février est une période décisive pour la suite du championnat…
C’est vrai, c’est à ce moment là que l’on peut vraiment bien basculer. Il nous reste le dernier match aller à Fréjus Saint-Raphaël (vendredi 10 janvier), puis un dernier week-end sans match. Ensuite, on va enchaîner toutes les semaines jusqu’à la fin du championnat. Je me souviens il y a deux ans, on avait justement réalisé une bonne série entre janvier et février. Lors de la fin d’année, on a su se reprendre et rattraper notre mauvais début de championnat. On a limité la casse. On doit continuer ainsi.
La fin d’année a été très réussie avec ces deux succès consécutifs. Tout d’abord d’un point de vue comptable, cela permet de sortir de la zone rouge. Un aspect essentiel pour repartir en 2014 ?
Il faut faire des séries comme on a su le faire en fin d’année (sept matches sans défaite, série en cours). On doit absolument le reproduire et prolonger la série le plus longtemps possible. On s’aperçoit qu’avec six points en deux matches on peut basculer du bon côté avec un championnat qui est très dense cette année.
Et d’un point de vue mental, ces deux succès peuvent-ils permettre de prendre confiance pour la suite ?
Complètement ! On a pris confiance. Des garçons comme Gaëtan (Laborde) montre peu à peu toutes ses capacités, Kévin (Lefaix) marque. Avec l’arrivée d’un nouveau joueur, Oumarou Diaby, cela va bonifier l’équipe. Mentalement, on prend plus de confiance et on aborde plus sereinement les matches.
Vous allez terminer la reprise par un match amical contre Tours, cinquième de Ligue 2 et en course pour la montée en Ligue 1. Un vrai bon test ?
Oui, c’est un vrai bon match à jouer. On va se mesurer à une belle équipe de Ligue 2, tout le monde va être concerné et cela va nous permettre de bien préparer la rencontre de Fréjus.
Justement, qu’est-ce que tu connais de la formation tourangelle ?
C’est une équipe qui joue bien au ballon, on l’a vu l’an passé car on avait déjà réalisé un match amical contre les Tourangeaux (défaite 3-1). J’avais côtoyé l’entraîneur, Olivier Pantaloni, lorsque j’étais en stage pour le DEPF, qui effectue un excellent travail depuis son arrivée. Il y a pas mal de joueurs expérimentés de L1 ou L2, mais également des très bons jeunes joueurs. C’est donc un groupe avec beaucoup de qualités et qui n’est vraiment pas loin de monter en L1. Peu avant la trêve, ils ont battu 4-2 Metz (lors de la dix-septième journée) ! C’est vraiment une belle équipe de L2 qui joue bien au ballon.
Quels sont les objectifs sur un match amical comme celui-ci ?
De se mettre dans les conditions de Fréjus, de reprendre tous les repères, de jouer le mieux possible. Et pourquoi pas gagner le match, c’est le leitmotiv du coach. Maintenant, on est toujours méfiant, il n’y a pas de vérité là-dessus. On a pu le voir contre Mantes (CFA) avant nos deux matches à domicile de décembre, puisque l’on s’était incliné à domicile (4-1). Le plus important est de se mettre en condition !
Propos recueillis par Loïc Revol
Crédit photo : JB Autissier / Panoramic