Mickaël, peux-tu nous rappeler ton parcours au Red Star et les souvenirs que tu gardes de ton passage ?
J’ai commencé à l’âge de sept ans. J’ai fait toutes mes classes au club. Et à dix-huit ans j’ai signé mon premier contrat pro dans le club en 1999 où je suis resté deux ans en tant que professionnel avant de partir en 2001 (pour Martigues alors en deuxième division). Au final je suis resté treize ans au Red Star et je ne garde que des très bons souvenirs ! Si aujourd’hui j’en suis là, c’est grâce au Red Star. Le club m’a tout appris, il m’a formé, et je ne peux que le remercier !
Y-a-t-il un souvenir marquant de ces treize années ?
Sans hésiter, mon premier match en tant que titulaire. On jouait contre Saint-Etienne en Coupe de la Ligue (huitièmes de finale, 29 janvier 2000). Ils étaient en Ligue 1 et nous en National, et on gagne 3-1 chez eux dans le chaudron. C’est sans doute un de mes plus grands souvenirs !
As-tu gardé des contacts de l’époque ?
Oui bien sûr, je suis encore en relation avec des personnes de l’époque. Tous n’ont pas joué "pro". Mais par exemple Gérald Nilton, Umith Akça, Gilbert Bahiya, Fabrice Maray ou encore Fousseni Diawara qui joue encore en professionnel à Ajaccio. Et je m’excuse d’ailleurs si j’en oublie (rires) !
Suis-tu encore les résultats du club ?
Bien évidemment. La saison dernière j’ai eu peur pour le club vu que le maintien en National a été acquis à l’ultime journée contre Fréjus. J’aimerai vraiment que le club remonte. Il en a l’ambition et je pense que c’est faisable. Maintenant il faut être patient, car tous les clubs rêvent de monter aussi. Le Red Star a vraiment un bon projet et j’espère qu’il pourra y parvenir. Justement, ils ont recruté des bons joueurs, avec beaucoup d’expérience, comme Julien Ielsch avec qui j’ai joué au Stade de Reims. Ils sont sur la bonne voie. Maintenant ce sont les résultats qui guideront le reste…
Qu’est-ce que ça représente de jouer contre son club formateur ?
C’est un vrai pincement au cœur, même si ce n’est qu’une rencontre amicale, car depuis que j’ai quitté le club en 2001 c’est la première fois que je les affronte. Je trouve que c’est un joli clin d’œil et ça me fait vraiment plaisir de jouer contre le Red Star après y avoir passé tant d’années.
Steve Marlet, enfant du club également, est revenu en fin de carrière. C’est quelque chose d’envisageable pour toi ?
Pourquoi pas, je ne dis pas non ! Surtout que l’on m’en a déjà parlé. Un ami, supporter du Red Star, me disait de revenir. C’est quelque chose de possible en tout cas.
Propos recueillis par Loïc Revol
Crédit Photo : JB Autissier / Panoramic