Du nouveau chez les U19 !
La génération 1994-95 de l’Etoile Rouge reprendra l’entraînement lundi prochain. Les jeunes pousses du Red Star évolueront toujours en DH mais sous les ordres d’un nouvel entraîneur : Lalim Boukada, en provenance de Gennevilliers. Ravi de revenir au club, il nous a détaillé son parcours, son retour et ses objectifs. Entretien
Pourrais-tu nous décrire un peu ton parcours dans le football ?
En tant que joueur j’ai joué quand j’étais jeune à Gennevilliers et au Racing. Puis je suis arrivé au Red Star à l’époque où Georges Eo était entraîneur. J’ai connu de grands entraineurs : Eo, Lemerre, Laurent, Troussier… Je suis resté cinq ans puis j’ai joué quelques années à Versailles avant de raccrocher les crampons. En tant qu’entraineur j’ai fait à peu près toutes les catégories sauf la préformation. J’ai commencé chez les jeunes à Gennevilliers et Courbevoie. Puis en seniors, j’ai fait monter Gennevilliers d’Excellence en PH. Je suis revenu au Red Star en tant qu’adjoint pendant deux ans. Puis j’étais de nouveau à Gennevilliers avec les U19, en DSR.
Que ressens-tu au moment de revenir au Red Star ?
Quand Sébastien Robert m’a contacté, je n’ai pas hésité. J’ai passé ici des années merveilleuses, aussi bien en tant que joueur qu’en tant qu’adjoint. Je ne pouvais pas laisser passer l’opportunité de revenir ici. Il y a un vrai « esprit club » au Red Star, c’est mythique. Une fois que vous avez mis un pied dedans, vous en êtes complètement imprégné. Et cette sensation là je ne l’ai connue qu’à Saint-Ouen. D’ailleurs dès que j’ai su que je revenais au club, j’ai vite changé mon statut sur les réseaux sociaux : "Retour à la maison". Je crois que ça résume assez bien ce sentiment !
Comment perçois-tu cette nouvelle saison en U19 ?
C’est une catégorie difficile. C’est le passage à l’âge adulte à tous niveaux, les joueurs arrivent à la fin de leur formation. Mais c’est aussi ce qui rend la catégorie si intéressante. Il y a eu quelques départs, mais j’ai l’impression qu’on a un beau groupe. Je suis d’un naturel optimiste. Il y a un travail à faire, on va y aller petit à petit, sans brûler d’étapes. L’objectif de toute façon, c’est toujours de gagner les matches. Et si on peut obtenir quelque chose de beau à la fin de la saison, on ne va pas s’en priver. C’est évident qu’une montée serait idéale, mais il ne faut pas aller trop vite. Lundi 13, c’est la reprise ; on va construire à partir de là. Il y aura une prise de contact, un premier aperçu, sur les méthodes de travail notamment. On va évidemment beaucoup travailler, il faudra un vrai effort physique. Mais surtout il va falloir trouver du plaisir, construire un groupe, devenir une vraie famille. C’est comme ça que l’on avancera : ensemble. A nous d’être prêts pour le premier match face à l’ESSG le 9 septembre !
Propos recueillis par Quentin Paquelier
