Un an d’exil loin de Bauer et voilà Randy Fondelot de retour à Saint-Ouen. Prêt pour ce qui sera, en cumulé, sa cinquième saison au Red Star, le préparateur physique nous dit sa joie de faire partie de cette nouvelle aventure. Entretien.
Randy, content d’être de retour à la maison ?
Evidemment je suis très content de revenir travailler ici. Cela s’est fait assez naturellement dans la mesure où c’était le Red Star. C’est un club auquel je suis très attaché, qui m’a beaucoup donné et que je suivais bien avant ma prise de fonction en 2007. La saison dernière, j’étais loin du club mais je l’ai vécue comme un supporter, comme si j’y étais encore. Quand Vincent m’a contacté, je n’ai pas hésité longtemps. C’est un ami et l’idée de travailler avec lui m’a plu.
Comment as-tu occupé cette saison loin des terrains ?
Je me suis concentré sur l’athlétisme et j’ai vécu une année très riche puisque plusieurs des sportifs que je prépare ont réussi des performances très intéressantes (ndlr : Thomas Jordier a réalisé le record de France junior du 400 mètres).
La reprise c’est une période essentielle pour un préparateur physique, tu as élaboré un programme spécifique ?
C’est une période capitale. Le club m’a donné les moyens de mettre en place une préparation optimale et individualisée. On dispose d’un matériel très pointu pour mesurer les performances. Cela va renforcer l’aspect rigoureux, scientifique de notre travail.
Comment trouves-tu les joueurs une petite semaine après le début de la préparation ?
Dès le début je les ai trouvés très à l’écoute. Je les ai vus fatigués, avec les jambes lourdes au bout des trois, quatre premiers jours mais là en ce début de semaine ils sont mieux. Comme s’ils montaient en puissance. Ils ont confiance dans le travail qu’on leur donne à faire et c’est le plus important. C’est comme ça que nous irons loin.
L’équipe partira dimanche en stage dans les Alpes, c’est important d’être en altitude ?
Oui en terme d’oxygénation, c’est intéressant. L’environnement là-bas nous offre aussi une plus-value, surtout que les joueurs n’y sont pas habitués. C’est un dépaysement.
Depuis ton départ, une pelouse synthétique a été installée, ça demande des ajustements en termes de travail ?
Pour moi c’est génial. Cela va me permettre de mettre en place des exercices avec ballon sans crainte d’abîmer la pelouse. Ensuite au niveau de la prévention des blessures, il faudra être encore plus vigilant. Mais globalement, ça reste un grand avantage.
Tu retrouves Vincent Doukantie dans le staff, il est content d’échapper à tes exercices ?
(Rires) C’est vrai qu’on rigole beaucoup avec ça maintenant qu’il est du bon côté ! Non plus sérieusement, c’est vraiment sympa de pouvoir travailler avec un staff qu’on connaît bien. Que ce soit Vincent, Steve, Faouzi, nous sommes de la même génération et nous avons la même façon de voir les choses.
Propos recueillis par François-Xavier Valentin