Quatrième joueur le plus utilisé de l’effectif audonien, infatigable sur le côté droit de la défense mais pouvant aussi dépanner à gauche, Mickaël Cerielo est pour beaucoup dans la nouvelle stabilité de l'arrière-garde Verte et Blanche. Prêt à tout donner pour assurer le maintien de l’Etoile Rouge, il évoque la fin de saison.
Tu es un des joueurs les plus utilisés cette saison, tu as disputé quasiment tous les matches (hors blessure et suspension), comment te sens-tu physiquement ?
Très bien ! L’enchaînement des matches est positif, j’ai besoin de jouer pour garder le rythme. La répétition des efforts ne nous laisse pas le temps de tergiverser ou de nous égarer. L’objectif du maintien nous maintient en éveil. Ce n’est surtout pas le moment de lâcher, physiquement on doit être plus fort que nos adversaires, cela doit se sentir dans chaque duel, sur chaque contact. Au match aller contre Colmar, nous n’avions pas été brillants mais à dix, on avait su trouver cette hargne, cette agressivité qui nous avait permis de ne rien laisser passer. On doit s’en inspirer aujourd’hui pour repartir de l’avant et gagner à nouveau.
Dans ta carrière, tu as plusieurs fois été confronté au défi du maintien, existe-t-il une recette pour en sortir vainqueur ?
C’est vrai que j’ai dû lutter pour me sauver avec Châteauroux et avec Cannes et qu’à chaque fois, on s’en est sorti. Pour autant, je ne pense pas qu’on puisse vraiment parler de recette. Il faut surtout se concentrer sur nos résultats plutôt que sur ceux des autres. Ce serait une erreur de compter sur nos adversaires ou de penser que le maintien va arriver tout seul. Il va falloir batailler jusqu’au bout. Les points ne viendront pas sans qu’on aille les chercher, personne n’a envie d’être associé à une descente.
La semaine dernière vous avez joué contre le Gazélec, une équipe presque invincible chez elle, qu’est-ce qu’il vous manque pour retrouver la victoire à Bauer ?
Disons qu’il nous manque peut-être ce supplément de combativité. On doit faire encore plus, chacun doit se surpasser pour le club, redoubler d’efforts. On sait qu’il n’y aura pas toujours un coéquipier pour rattraper une erreur. Il faut que nous soyons irréprochables dans l’état d’esprit, on ne doit jamais oublier qu’on joue l’avenir du club en National.
Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Philippe Le Brech
Trois questions à Mickael Cerielo
Mickael Cerielo : "Faire encore plus"