Trois questions à Steve Marlet
Revenu cet été au club, l’enfant du Red Star revient sur un début de saison compliqué. Capitaine, mercredi soir, pour le dernier match avant la trêve face à Vannes, l’emblématique numéro 7 revient pour nous sur cette lourde défaite, sur la saison en cours et sur le prochain match de Coupe de France face à l’OM. Entretien.
Comment expliques-tu le revers de mercredi soir ?
Il n’y a pas de secret : on n’a pas su faire le dernier effort nécessaire ; on a manqué d’engagement. C’est vrai qu’on était fatigué et qu’on a manqué de jus mais ce n’est pas une excuse. Après l’ouverture du score, on a complètement craqué. On s’est totalement désorganisé. Ce n’est pas un problème de qualité puisqu’on a fait front en deuxième période. Si on tient 45 minutes, on peut en tenir 90. C’est un problème mental : un déficit de concentration et un manque de motivation. On n’a pas livré le combat nécessaire pour gagner ce match. On a bon groupe, très jeune, avec ses qualités et ses défauts.
Comment analyses-tu la saison actuelle ?
Il y a un vrai projet, un fil conducteur, dans l’ensemble du club… mais le très mauvais départ en championnat nous handicape aujourd’hui. On a très mal commencé. On a perdu beaucoup de points dont certains bêtement. Depuis, il y a eu quelques changements, et on voit clairement des signes de renouveau. On est dans une bonne période, une bonne dynamique.. encore trop bas au classement… mais ça va mieux ! Le match de Vannes c’est un accident de parcours. On sent vraiment qu’on peut se maintenir. On y croit et on se battra jusqu’au bout. C’est notre objectif, à nous de le remplir.
Vous reprendrez par un 32ème de finale de Coupe de France face à l’OM. Quel sera ton rôle pour cette rencontre, en tant qu’ancien ?
C’est une belle rencontre. Mais elle devra surtout nous servir pour bien préparer le championnat. Notre seul objectif cette année, c’est le maintien en National. On reçoit Rouen la semaine d’après, et ça sera celui-là le match capital. Contre Marseille, il n’y a pas besoin de mettre l’accent sur la motivation. Le piment est déjà là ! Mais justement, ça peut être mon rôle : gérer les émotions. Pas avant le match, car ce n’est pas très utile. Mais une fois sur la pelouse, en tant que joueur d’expérience, je peux aider à canaliser la pression. Personnellement, je suis ravi de disputer cette rencontre : j’ai joué à l’OM, je vais défendre l’Etoile Rouge, au Stade de France… Mais ce que je souhaite avant tout, c’est finir la saison en position de non-relégable !
Propos recueillis par Quentin Paquelier
Crédit Photo : Icon Sport
