Baïdy Sall est arrivé cet été à Saint-Ouen. Habitué au CFA avec Montluçon puis Colomiers, ce déroutant gaucher s’est engagé avec les Vert et Blanc pour franchir un pallier. Blessé jusqu’à présent, il possède toutes les qualités pour percer en National. A quelques jours de son retour à la compétition, il fait le point pour redstarfc93.fr.
Depuis ton arrivée tu as joué de malchance, en manquant les premiers jours de stage à Morzine à cause d’un virus puis en te blessant au pied à l’entraînement, tout cela est derrière toi aujourd’hui ?
Je l’espère ! Depuis hier, j’ai repris la course, je participe aux séances en marge du groupe mais retrouver tout l’effectif me fait du bien car j’ai suivi ma rééducation loin de Paris. J’avais vraiment hâte de revenir. D’ailleurs, je n’ai jamais autant apprécié le footing et la musculation qu’aujourd’hui ! La préparation foncière est importante et dans les prochains jours je devrais pouvoir retoucher le ballon pour un retour à la compétition prévu dans deux semaines. On peut dire que je serai bientôt d’attaque !
Comment as-tu vécu cette période sans jouer ?
Cela a été dur et pénible surtout les premiers jours. En arrivant ici je voulais immédiatement prouver ma valeur et cette blessure a brisé cet élan. Mais le coach m’a énormément aidé. Il m’a vite réconforté en me disant que la saison était une longue aventure, et qu’un ou deux mois d’indisponibilité ne remettaient rien en cause. Je lui en suis reconnaissant.
Le coach justement avait pesé dans ton choix de signer au Red Star ?
Oui, bien sur. Je savais qu’il me suivait depuis longtemps donc cela a été assez naturel de le rejoindre ici. Les dirigeants m’ont appelé pour me faire part de leur souhait de m’avoir avec eux. Cela m’a convaincu car c’est important de sentir qu’ll y a un projet solide et qu’on est vraiment désiré.
Avant de signer ici, tu jouais à Colomiers (CFA), tu peux nous présenter rapidement ton parcours ?
J’ai été formé au HAC avant de partir à Clermont puis Montluçon et enfin Colomiers où j’ai joué pendant deux ans. Là-bas, j’ai eu des statistiques intéressantes (NDRL : 11 buts) qui m’ont donné envie de viser l’échelon supérieur. Le Red Star m’a offert cette chance et j’ai envie de montrer qu’il ne s’est pas trompé.
Marquer 11 buts pour un milieu offensif, cela montre des qualités de finisseur ?
Disons que je ne suis pas un buteur au sens pur puisque j’évolue plus en retrait que cela soit à gauche, à droite ou en numéro 10. Ce que j’aime ce sont les un contre un, l’élimination, le dribble. C’est la technique qui me permet de faire la différence car je ne suis pas un "monstre" physique (1m75, 65 kg), ni un sprinter hors-pair !
Un dernier mot sur le début de saison du Red Star, comment l’analyses-tu ?
On a rencontré quelques difficultés, mais c’est compréhensible car on a affronté de grosses équipes et que de nombreux joueurs sont arrivés. Il y a forcément un temps d’adaptation nécessaire. Nous restons sommes sereins car on connait la qualité du groupe.
Propos recueillis par François-Xavier Valentin