Rapide et dynamiteur de défense, Geoffrey Malfleury, neuf et demi de poche (23 ans, 1m66), a rejoint le Red Star début juillet. Passé par le centre de formation de l’EA Guingamp (2000-2007), puis par la Suisse (Nyon, D2), il aura à cœur de faire découvrir tout son talent aux supporters audoniens. Interview !
Qu’est-ce qui t’a séduit dans le projet du club au moment de t’engager avec le Red Star ?
Enormément de choses ! J’ai senti beaucoup d’ambition dans le discours que m’ont tenu les dirigeants. Et puis, il y avait une envie réciproque : je voulais revenir en France et quand j’ai su qu’Athos Bandini, qui m’avait déjà contacté quand il était à Fréjus-Saint Raphaël, s’intéressait toujours à moi, je n’ai pas hésité, j’ai sauté sur l’occasion. Il y avait une véritable volonté commune. Je pense avoir fait le bon choix, en tout cas après trois semaines d’entraînement avec le groupe je suis déjà très bien intégré.
Quel a été ton parcours avant d’arriver à Saint-Ouen ?
J’ai commencé le foot dans la région puisqu’entre dix et douze ans je jouais au Paris Saint-Germain, ensuite je suis parti au centre de formation de l’En Avant Guingamp de 2000 à 2007, j’y ai pendant un temps côtoyé Kévin Gohiri. Là-bas, j’ai gravi tous les échelons des moins de 13 à la CFA ; même si je n’ai pas signé de contrat pro, je suis très reconnaissant envers mes formateurs puisque grâce à eux j’ai été sélectionné en équipe de France U16 et U17. A la fin de cet épisode breton, j’ai choisi d’aller me relancer à Menton (CFA2) avant de signer professionnel au Stade Nyonnais (D2 suisse) où j’évoluais jusqu’à présent.
On t’a vu à ton avantage lors des matches amicaux disputés par le club, comment t’es-tu senti ?
C’est vrai qu’on a livré trois rencontres plutôt intéressantes, en encaissant peu de buts (ndlr : un seul but) et en mettant en danger des formations évoluant en L2 (Troyes, Châteauroux) ou en National depuis longtemps (Beauvais). Cela nous a permis de travailler nos automatismes, d’apprendre à connaître les déplacements des uns et des autres. Dans le secteur offensif, on commence à bien se trouver comme avec Farid (ndlr : Beziouen) par exemple. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que ce ne sont que des matches de préparation et que l’objectif est d’être prêt pour le début du championnat le 5 août.
Sur un plan individuel et collectif, quels sont tes objectifs pour la saison à venir ?
Cette année nous sommes promus donc l’objectif premier sera évidemment de se maintenir, mais à moyen terme j’adhère complètement au projet de retrouver la L2 et donc le professionnalisme le plus rapidement possible ! D’un point de vue individuel et en tant qu’attaquant, j’ai bien sûr envie de marquer et d’être décisif.
Dans une dizaine de jours, tu vas découvrir le Stade Bauer, impatient ?
Oui, j’ai hâte que la saison commence ! La pelouse synthétique devrait me permettre de bien m’exprimer sur le terrain puisque je suis assez à l’aise dans le jeu rapide et les petits espaces. Quand j’étais jeune (moins de 21 ans), j’avais notamment fait partie des présélectionnés pour intégrer l’équipe de France de futsal. J’espère en tout cas que nos supporters viendront nombreux car j’ai beaucoup entendu parler de l’ambiance qui règne à Bauer !
Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit photo : Philippe Le Brech