Formé à Laval puis passé au Mans, Pierre Gibaud est un défenseur polyvalent. Latéral droit de formation, il est aussi à l’aise dans l’axe. A vingt-quatre ans, il a signé au Red Star pour vivre une nouvelle expérience après quatre saisons dans la Sarthe. Entretien.
Bienvenue au Red Star, Pierre ! Qu’est-ce qui t’a poussé à t’engager ici ?
C’est le club qui a manifesté le plus d’envie ! Le coach que je connais bien (Ndlr : ils ont joué une saison ensemble à Laval) m’a appelé en me faisant part du projet et des ambitions du club. J’ai senti du sérieux et ça m’a plu. C’est important de se sentir désiré et de bien connaître l’entraîneur avec lequel on va travailler.
Et ce nom, ce club, ça représente quoi pour toi ?
C’est beaucoup de choses. Une équipe que tout le monde connaît depuis tout petit, une ambiance vraiment sympa au stade et puis un club qui veut grandir et s’affirmer pour devenir le deuxième à Paris. C’était difficile de rester insensible à tout ça.
Tu parles de l’ambiance de Bauer, tu es déjà venu y jouer ?
Oui, j’ai le souvenir d’y avoir joué avec la réserve du Mans en 2009-2010. Ca reste un bon souvenir, je crois qu’il y avait eu 1-1 et j’avais découvert ce jour-là un public vraiment chaleureux. Ca m’avait marqué.
A l'époque il n'y avait pas encore de pelouse synthétique, quel est ton sentiment par rapport à cette surface ?
C'est clairement un avantage pour nous. On y est habitué à l'inverse de nos adversaires. C'est une surface que j'aime bien et sur laquelle on s'entraînait l'hiver au Mans.
Tu jouais l’an passé au Mans, tu peux nous résumer un peu ton parcours ?
Il est assez simple. J’ai grandi à Laval où j’ai fait toute ma formation jusqu’à l’âge de vingt ans. Là-bas, j'ai fait la connaissance de Vincent Doukantie et de Mourad N'Zif qui joue sur le même côté que moi mais au milieu. En 2008, j’ai décidé de partir au Mans (L2) où j’ai disputé quelques rencontres avec l’équipe première (un en Ligue 1, une grosse dizaine en Ligue 2).
Au niveau footballistique, quelles sont tes caractéristiques ?
Disons que je viens pour jouer sur le flanc droit de la défense mais que je peux aussi jouer dans l’axe ou même sur le côté gauche. Tout dépendra des circonstances et du bon vouloir du coach.
Tu n'as jamais joué en région parisienne, tu as une appréhension ?
Aucune. Pour moi, l'adaptation n'est pas un souci. Le football est universel. Peu importe où on joue la seule vérité est celle du terrain. Cette année, le championnat va être difficile avec de grosses écuries qui se constituent et six descentes. Il faudra bien commencer.
Un dernier mot ?
J'ai vu que le slogan du club était "notre coeur, notre force". Je vais essayer de m'en imprégner en donnant le maximum sur le terrain.
Propos recueillis par François-Xavier Valentin