Jérémy Abadie rejoint le Red Star !
C’est un jeune joueur talentueux qui s’est engagé aujourd’hui à Saint-Ouen. Agé de vingt-deux ans, Jérémy Abadie a déjà l’expérience de ceux qui ont beaucoup vécu : originaire de Meaux (Seine-et-Marne), formé à l’INF Clairefontaine, titulaire d’un contrat professionnel au RC Strasbourg en L2, il a terminé la saison dernière à Saint-Malo (CFA2) à cause d’un litige administratif avec le club alsacien. C’est avec sérénité et envie qu’il nous livre ses premières impressions après sa signature !
Jérémy, bienvenue au Red Star ! Quel est le sentiment qui domine après avoir officiellement signé ici ?
Beaucoup de bonheur ! Pour moi qui ai grandi dans la région, évoluer au Red Star c’est forcément particulier. Je me souviens que lorsque je jouais en catégories de jeunes à Meaux et à Torcy, affronter le Red Star, c’était un des grands rendez-vous de l’année. J’ai encore en mémoire une défaite cuisante que nous avions concédée à La Motte, 6-0 je crois… Je n’avais donc pas besoin d’être convaincu. Le Red Star c’est plus qu’un nom, c’est une histoire et un projet d’envergure.
Peux-tu retracer ton parcours pour que les supporters apprennent à te connaître ?
Ma trajectoire dans le football est assez classique : j’ai été formé à l’INF Clairefontaine pendant trois ans avant de rejoindre le centre de formation du Racing Club de Strasbourg, club où j’ai signé mon premier contrat professionnel en 2009-2010. J’y ai joué une quinzaine de matches en L2, et plusieurs rencontres de Coupe de France dont une contre l’OL. L’année dernière, j’avais prolongé de deux ans là-bas mais mon contrat n’a jamais été homologué par la DNCG. Au bout de six mois (janvier 2011), je suis donc parti à Saint-Malo (CFA2) avec mon frère également footballeur, pour trouver du temps de jeu.
On te décrit comme un joueur polyvalent qui peut évoluer à plusieurs postes, peux-tu nous en dire plus ?
C’est vrai, je peux jouer partout dans la ligne défensive que ce soit latéral ou défenseur central. Aussi bien à gauche qu’à droite. J’aime aussi évoluer en milieu récupérateur. Le coach sait que je suis quelqu’un de facilement adaptable qui partage sa vision du football. La finesse technique, les passes courtes, c’est surtout là-dessus que mon jeu est basé. Avec l’installation d’une pelouse synthétique à Bauer, j’espère avoir l’occasion de le démontrer.
Tu t’es fixé des objectifs à remplir pour la saison à venir ?
Disons que je viens pour aider l’équipe à retrouver le National le plus rapidement possible. Malgré mon jeune âge, j’ai une certaine expérience et j’ai envie d’en faire profiter l’équipe. D’un point de vue personnel, j’ai envie de me mettre au service du groupe, de jouer et de m’améliorer encore. Le projet du club me plaît, et je vais m’impliquer dans la vie du club au sens large puisque je serai également éducateur à l’école de foot. C’est un rôle que j’ai toujours tenu dans mes différents clubs et j’ai envie de conserver ce lien avec les enfants.
Bauer, c’est un stade que tu découvres en signant aujourd’hui ?
Non ! J’y ai déjà joué avec Strasbourg, en 2007-2008 il me semble. J’ai le souvenir d’un stade très vivant qui porte véritablement son équipe ; j’avais été impressionné et même un peu jaloux puisque nous n’avions pas la chance d’avoir de tels supporters en CFA. J’attends avec impatience de pouvoir rejouer ici, cette fois avec le maillot audonien !
Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit Photo : Philippe Le Brech
