Trois questions à Vincent Doukantie
Le vice-capitaine Audonien était de retour dans le onze du Red Star samedi dernier, après une légère blessure. Il nous confie ses impressions à quelques jours du déplacement à Aubervilliers, un club voisin où il évoluait l’an passé.
Vincent, tu jouais à Aubervilliers l’an passé, quels souvenirs en as-tu gardés ?
Des souvenirs positifs forcément : ceux d’une bande de copains qui jouaient ensemble et qui ont réussi à atteindre leur objectif. On est même resté invaincu jusqu’à ce que la montée en CFA soit assurée. C’était une saison sympa à vivre, mais samedi, cela sera du passé ! Le match aller avait été difficile (1-1) à Bauer et on s’attend à la même chose au retour avec, je l’espère, un autre résultat !
Samedi, on t’a encore vu distiller une passe décisive pour Bertrand Abissonono sur le second but des Vert et Blanc, comment expliques-tu ta réussite dans cet exercice ?
Disons qu’il y a forcément un peu de réussite. J’en ai effectué quelques unes cette année, en coupe et en championnat, mais celle de samedi par exemple est assez chanceuse dans le sens où le défenseur manque le ballon alors qu’il veut le dégager. Après, il y a aussi les bons appels de mes coéquipiers. Nos attaquants sont de très bons joueurs de tête, donc j’essaye de leur adresser de bons centres. En tout cas, j’aime placer le ballon dans la surface, chercher la passe décisive… Et comme je joue au poste de meneur de jeu, j’en ai souvent l’opportunité !
Cette année tu découvres un nouveau poste celui d’entraîneur avec les U17 PH, est-ce que cette expérience t’aide dans ton rôle de joueur de l’équipe première ?
Sincèrement, je garde le même regard sur mon rôle de joueur et je sais faire la part des choses. Par contre, c’est vrai que ma vision sur le travail du coach a considérablement évolué. Je comprends mieux certains choix. J’ai beaucoup plus de recul qu’auparavant et peut-être aussi que j’accepte mieux certaines décisions depuis que j’ai les deux casquettes !
Propos recueillis par François-Xavier Valentin
Crédit Photo : Philippe Le Brech
