Buteur samedi lors de la victoire audonienne contre la réserve lensoise, Nordine Benaribi revient sur sa belle réalisation. Entré à la 70ème minute, il a d’abord eu le temps d’apprécier la frappe d’Amigo Nsingi (pour son premier but sous le maillot du Red Star lui aussi !) avant de réussir un superbe enchainement permettant aux audoniens de doubler la mise.
Bonjour Nordine, tu as marqué contre Lens, avec Amigo Nsingi, ton premier but sous le maillot audonien…
Oui, j’ai démarré sur le banc et j’ai donc d’abord pu voir le premier but d’Amigo. Je le vois recevoir le ballon, il frappe et je ne vois plus rien. L’instant d’après le coach se lève et je constate que le ballon est au fond du but ! Sa frappe était forte et il y a mis beaucoup d’effet. Elle a surpris tout le monde, et avec ce but, il a mis toute l’équipe sur de bons rails.
Comment es-tu rentré dans ce match ?
Quand j’étais sur le banc, j’ai regardé attentivement la configuration défensive en voyant où et comment j’allais pouvoir jouer si je rentrais. J’ai pu m’appuyer sur le bon travail effectué par « Willy » (Wellington Dantas) qui est un super joueur d’expérience. Quand je rentre en jeu, c’est pour tout donner et finir le travail de mes coéquipiers. Avec mon rôle de joker, tu te dois d’apporter un plus à l’équipe, et c’est ce que je me suis appliqué à faire.
Peux-tu nous raconter ton but ?
Au début, j’étais plein axe mais j’ai vu que le latéral droit était monté et que les deux défenseurs centraux étaient bien positionnés au milieu. Je me suis donc excentré sur le côté gauche. Cédric Nkoum a vu mon appel et m’a donné un bon ballon. Je contrôle de la poitrine, et je vois le défenseur qui vient vers moi pour me prendre le ballon. A ce moment là, tu ne réfléchis pas, tu cherches juste à trouver un axe de frappe ! Ce genre de but, tu n’en mets pas tout le temps. Il y a une part de chance aussi. Mais on travaille beaucoup à l’entraînement, et à force de répéter tes gammes devant les buts, tu provoques la réussite.
Propos recueillis par Bruno Bézier
Crédit Photo : Philippe Le Brech