Vingt ans à peine, tempérament posé et tête sur les épaules, Quentin Guyon est l’un des nouveaux arrivants au Red Star. Voici la première interview du jeune milieu défensif sous ses nouvelles couleurs !
Quel a été ton parcours de footballeur ?
Je suis né à Strasbourg mais j’avais quatre ans quand nous avons déménagé en région parisienne, où j’ai passé mon enfance. Mon premier club a donc été l’USM Les Clayes sous Bois, dans les Yvelines. J’ai ensuite intégré l’INF Clairefontaine ; je jouais alors à Versailles depuis un an, et j’y suis resté un an supplémentaire, avant de rejoindre le Racing Levallois. Après, j’ai appartenu à l’équipe de l’INF puis j’ai rejoint le centre de formation de Troyes.
Après quatre années passées au centre de formation de l’ESTAC, qu’est-ce qui t’a conduit à quitter le club ?
Une fois sorti de l’INF, j’aurais pu aller ailleurs qu’à Troyes et gagner plus, dans des clubs de Ligue 1. J’y suis allé parce que le projet sportif m’intéressait. Et précisément, le projet sportif que l’on me proposait à Troyes n’était plus très intéressant pour moi. Cela faisait trois saisons que j’étais en réserve, avec la plupart du temps des entraînements avec le groupe pro. Mais je voyais qu’avec l’entraîneur du moment, la chance ne me serait pas donnée. Si je restais, c’était pour jouer en réserve. Après mes quatre années là-bas, il était temps de partir.
Quelles sont les raisons qui t’ont conduit à faire ce choix ?
Un tout. Ma venue ici est un vrai choix. J’ai joué au Racing, et je trouve que le Red Star et le Racing sont des clubs mythiques en région parisienne. Tout le monde en parle, tout le monde les connaît. Après avoir découvert les installations, avoir discuté avec le coach, je n’ai pas mis longtemps à me décider. Le club se donne réellement les moyens de progresser et d’évoluer. Le fait que le club ait l’ambition de retrouver le National au plus vite nous motive et nous donne envie de travailler encore plus pour la suite.
Sur un plan personnel, quels sont tes objectifs ?
Je fonctionne par étapes. Mon but est de passer un palier supplémentaire, en m’imposant dans cette équipe et en étant le plus régulier possible durant la saison. On verra ce qu’il en sera ensuite.
Si tu devais décrire te décrire en tant joueur, comment le ferais-tu ?
Je suis un milieu axial capable de s’adapter à la demande du coach. J’ai beaucoup appris l’année passée en dépannant en défense centrale, sur le placement et le jeu de tête notamment. Cela me sert au milieu de terrain maintenant. Je ne suis pas quelqu’un qui se vante et qui parle beaucoup de lui. S’il fallait me décrire, je pense être un joueur qui joue le plus simplement possible. Je pense être assez adroit des deux pieds, ce qui me permet de jouer vite et propre.
Le premier entraînement de la saison s’est déroulé au stade Bauer. Que t’es-tu dit au moment où tu es entré dans ce stade si particulier ?
Que j’ai hâte de commencer, tout simplement. Là, nous nous préparons. Nous travaillons bien. Mais je suis déjà impatient de jouer dans ce stade mythique … On m’a parlé des supporters aussi. L’ambiance est paraît-il très bonne. Un stade comme celui-ci donne l’impression que les gens ont plaisir à y venir. On vient pour le beau jeu, pour la victoire bien sûr, mais il y a aussi quelque chose de plus. Une atmosphère.
La question traditionnelle pour les nouveaux joueurs … Qu’as-tu envie de dire aux supporters ?
Nous allons essayer de produire un beau jeu, tout en gardant à l’esprit que l’objectif premier est d’avoir le plus de victoires possibles. La moindre des choses vis-à-vis d’eux est de donner le maximum, de mouiller le maillot, donner tout ce que l’on a sur le terrain, en montrant ce que l’on vaut et en défendant nos couleurs. Défendre les couleurs est le respect de base envers les supporters.
Propos recueillis par David Palaysi