Alain Mboma analyse la contre performance de son équipe à Pau, et fixe le cap pour les échéances de fin de saison.
Cette défaite est-elle une mauvaise opération ou plutôt une très bonne opération ratée au regard des autres résultats ?
Nous étions opposé à un concurrent direct, donc mathématiquement, c’est une mauvaise opération. Et c’est très dommageable de ne pas avoir su enfoncer le clou par rapport aux derniers matches. Mais c’est un rappel à l’ordre sur le fait que nous ne sommes pas sauvés, et qu’il faudra se remettre la tête à l’endroit du point de vue de l’état d’esprit.
L’organisation en 4-3-3 était de nature à contrarier le 3-5-2 adverse, ou était-elle plutôt l’affirmation d’une continuité ?
C’est ce que nous proposions dernièrement qui a motivé cette organisation, davantage que le schéma adverse. Nous avons essayé de voir comment nous pourrions les contrecarrer, et nous aurions pu les gêner offensivement en récupérant mieux le ballon que nous l’avons fait. Mais nous avons été moins présents dans la conquête. Les Palois ont démontré un plus gros appétit.
Pourtant, l’équipe n’a pas lâché et aurait même pu égaliser en toute fin de match.
C’était effectivement en eux, mais c’était enfoui, ça ne ressortait pas. Il fallait être présent, physiquement et mentalement, face à une équipe très forte dans l’impact.
Cette défaite renvoie t-elle l’équipe à la situation qu’elle avait connu après la défaite subie à Niort ?
Non, fort heureusement. La preuve c’est que nous avons essayé de revenir sur la fin. Ca ne ressemble pas du tout à ce qui s’est passé il y a un mois. Mais pour éviter ce qui s’est produit à cette époque-là, je voudrais que l’on n’oublie pas que c’est au niveau de l’état d’esprit que nous avons réussi cette série.
Peut-on espérer des retours de blessures pour la rencontre de samedi ?
Nous verrons comment ça va se passer dans la semaine. S’il y a des renforts, tant mieux. Sinon, les joueurs ont prouvé qu’ils pouvaient aussi se débrouiller sans les absents. Il faut se remettre au niveau, mentalement.
Propos recueillis par Michaël Grossman