Solidarité Haïti : 3 questions à Gilbert Haustant

Solidarité Haïti : 3 questions à Gilbert Haustant | Red Star Football Club

Gilbert Haustant : "Maintenir les consciences en éveil"

Conseiller municipal et président de l’Office Municipal des Sports de Saint-Ouen, Gilbert Haustant coordonne avec Gnané Bagayoko, élue déléguée aux relations internationales, l’action de soutien à Haïti dans laquelle s’implique le Red Star à l’occasion du match face à Balma.

Dans quel cadre s’inscrit cette action de soutient à Haïti ?
Une plate-forme d’associations de Saint-Ouen est soutenue par la municipalité. Ils organisent des réunions et effectuent un gros travail pour recueillir des dons. Beaucoup d’idées aboutiront prochainement dans un village que nous définiront à Haïti. Les caméras ont déserté la place. Il est donc capital de maintenir les consciences en éveil.

Comment le Red Star va t-il participer à ce soutien collectif ?
Lors de la réception de Balma, le samedi 20 février, le club reversera un euro par billet au Mouvement des Haïtiens pour une Conscience Nationale. Une collecte sera également organisée à l’occasion de cette rencontre, pour recueillir des dons financiers, mais aussi matériels : fournitures scolaires, vêtements, matériel médical, etc…

D’autres actions sont-elles envisagées ?
Absolument : samedi, avant le match, un rassemblement de solidarité est organisé à 17h00, devant le Stade Bauer. L’objectif de ce rassemblement est double : la collecte de dons, mais également montrer la solidarité du Red Star avec l’action menée. Il est important de montrer que nous n’avons pas oublié ce qui s’est passé. Depuis les événements, la municipalité s’est mobilisée mais peu de gens ont été informés. L’idée du Red Star nous offre l’opportunité de montrer aux Audoniens comment se déroule notre soutien. Le tremblement de terre est survenu il y a un mois. Au début, on en entendait parler sur toutes les chaînes, mais désormais, ce sont les petites associations qui prennent la relève. Nous voulons les aider.

Propos recueillis par Michaël Grossman



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